Avec une participation de 17 millions d’euros, l’Union européenne finance presque un tiers des élections présidentielle et législatives prévues cette année sur la Grande Île.
Le processus est lancé. Et pour Léonidas Tezapsidis, l’ambassadeur de l’UE à Madagascar, il doit continuer malgré la candidature d’Andry Rajoelina acceptée hors délai :
« On regrette ce premier faux pas, concède M. Tezapsidis. Il y a eu des débats. C’est aux institutions, c’est aux Malgaches, de voir si c’est acceptable ou pas. Plus on se rapproche des élections, plus des obstacles arrivent. Je suis confiant, on peut les dépasser. Nous accompagnons et nous croyons que cela est la meilleure chose à faire, mais nous devrons être vigilants. »
Et si les élections venaient à être reportées, cela priverait Madagascar de ce qu’il reste du dixième Fonds européen de développement : « Nous attendons de pouvoir engager encore à peu près 132 millions d’euros avant fin 2013. Mais il faut à un certain moment signer des accords, des accords de convention de financement. Et nous ne pouvons que signer avec un gouvernement démocratiquement élu. »
Après quatre ans de crise, Madagascar a déjà perdu plus d’une centaine de millions d’euros en provenance de l’Union européenne.
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