Pour tenir cette date d'élection, le gouvernement doit appeler les Malgaches aux urnes trois mois à l'avance, soit le 27 février au plus tard comme l'exige la loi malgache.
Après avoir ignoré la première proposition de date de la Céni, le gouvernement semble finalement mettre cette élection primordiale dans sa liste de priorités. C'est le Premier ministre Christian Ntsay qui a envoyé une lettre demandant à l'institution de proposer un nouveau calendrier d'élection. Celle-ci n'a pas perdu de temps et l'a annoncé hier lors d'une conférence de presse. Ce sera le 27 mai.
« Il y a un cas de force majeure : on n'a plus de députés, donc on n'a plus le choix. Le mieux donc, c'est organiser les élections législatives à temps, c'est-à-dire pour la date du 20 mars comme il a été proposé. On était prêt, financièrement, techniquement, matériellement. Mais la prise de décision sur la nature d'une décision organisée sur la période pour l'organiser, ce sont des décisions politiques. Ils ont dit qu'ils sont prêts actuellement, ils nous ont demandé une nouvelle proposition et on l'a fait », résume Thierry Rakotonarivo le vice-président de la Céni.
Officiellement, c'est parce que le gouvernement était occupé à gérer l'élection présidentielle que le décret de convocation des électeurs n'a pas été pris à temps pour tenir l'élection législative le 20 mars. D'autres estiment que c'est parce que le parti du président Rajoelina n'était pas encore prêt à affronter cette élection.
Cette proposition de date arrive au moment où les députés ont été convoqués en session extraordinaire par le président de la République pour examiner un projet de loi lui donnant le pouvoir de légiférer par ordonnances pendant cette période sans député. Une demande qui suscite des inquiétudes.
Après avoir ignoré la première proposition de date de la Céni, le gouvernement semble finalement mettre cette élection primordiale dans sa liste de priorités. C'est le Premier ministre Christian Ntsay qui a envoyé une lettre demandant à l'institution de proposer un nouveau calendrier d'élection. Celle-ci n'a pas perdu de temps et l'a annoncé hier lors d'une conférence de presse. Ce sera le 27 mai.
« Il y a un cas de force majeure : on n'a plus de députés, donc on n'a plus le choix. Le mieux donc, c'est organiser les élections législatives à temps, c'est-à-dire pour la date du 20 mars comme il a été proposé. On était prêt, financièrement, techniquement, matériellement. Mais la prise de décision sur la nature d'une décision organisée sur la période pour l'organiser, ce sont des décisions politiques. Ils ont dit qu'ils sont prêts actuellement, ils nous ont demandé une nouvelle proposition et on l'a fait », résume Thierry Rakotonarivo le vice-président de la Céni.
Officiellement, c'est parce que le gouvernement était occupé à gérer l'élection présidentielle que le décret de convocation des électeurs n'a pas été pris à temps pour tenir l'élection législative le 20 mars. D'autres estiment que c'est parce que le parti du président Rajoelina n'était pas encore prêt à affronter cette élection.
Cette proposition de date arrive au moment où les députés ont été convoqués en session extraordinaire par le président de la République pour examiner un projet de loi lui donnant le pouvoir de légiférer par ordonnances pendant cette période sans député. Une demande qui suscite des inquiétudes.
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