C’est un coup monté par la présidence, dénoncent les proches d’Omer Beriziky. Une faute flagrante du Premier ministre, répondent ceux d’Andry Rajoelina. Mais avec cette affaire, c’est surtout la guerre entre les deux têtes de l’executif qui reprend de plus belle. Les proches du président réclament désormais la démission du chef du gouvernement et, selon la juriste Sahondra Rabenarivo, pour l’évincer ils tenteraient de prouver qu’il a fait une erreur : « Il semblerait que oui, on essaie de démontrer une faute, parce que le président peut mettre fin aux fonctions du Premier ministre en cas de faute grave ou de défaillance manifeste. C’est la seule explication pour expliquer l’acharnement sur le Premier ministre de transition ».
De fortes tensions durent depuis maintenant un mois, et l’enjeu pourrait être les élections. « Pour la mise en œuvre des élections, poursuit la juriste, beaucoup est décidé au niveau gouvernemental. Donc, le contrôle échappe à la présidence . Peut-être qu’on essaie de reprendre le contrôle sur le processus électoral ».
Le Premier ministre ne s’était en effet pas montré favorable à l’inversion du calendrier électoral. Faire passer les législatives avant la présidentielle, c’est ce que voulait Andry Rajoelina. Selon plusieurs observateurs, il espérait ainsi obtenir une majorité et peut-être devenir le chef du prochain gouvernement.
Source : Rfi.fr
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