La gestion des finances publiques malgaches est peu reluisante. Pas moins de 300 personnes sont impliquées dans ces détournements colossaux : fournisseurs, responsables de marchés publics, comptables mais aussi membres de cabinets et hauts fonctionnaires de l’État.
« Ces irrégularités ont été constatées notamment dans le domaine de la construction de bâtiments. Nous avons relevé des livraisons fictives de biens, fournitures et matériels. Nous allons poursuivre nos contrôles dans les zones enclavées car c’est là qu’il y a de nombreux risques de détournement », explique Gilles Rabearinosy, directeur général de cette institution rattachée au ministère des Finances.
Les sommes détournées pourraient être plus importantes puisque l’institution n'a pu contrôler que 15% des dépenses publiques de 2017 faute de moyens. Un rapport rendu public qui a aussi pour but de dissuader les fonctionnaires actuels de détourner biens et deniers de l’État.
« C’est la première fois qu’on présente un rapport mais nous allons continuer. Cela permet de mettre en garde les acteurs budgétaires, les responsables des marchés publics, les gestionnaires d’activités et les comptables. Ils sauront que s’ils font ça, il y a des sanctions pénales qui les attendent. »
Des sanctions qui vont d’une simple amende en cas de mauvaise gestion jusqu’à une peine d’emprisonnement en cas de vol ou de détournement avéré. Plusieurs dossiers sont déjà entre les mains du Bureau anti-corruption pour enquête.
« Ces irrégularités ont été constatées notamment dans le domaine de la construction de bâtiments. Nous avons relevé des livraisons fictives de biens, fournitures et matériels. Nous allons poursuivre nos contrôles dans les zones enclavées car c’est là qu’il y a de nombreux risques de détournement », explique Gilles Rabearinosy, directeur général de cette institution rattachée au ministère des Finances.
Les sommes détournées pourraient être plus importantes puisque l’institution n'a pu contrôler que 15% des dépenses publiques de 2017 faute de moyens. Un rapport rendu public qui a aussi pour but de dissuader les fonctionnaires actuels de détourner biens et deniers de l’État.
« C’est la première fois qu’on présente un rapport mais nous allons continuer. Cela permet de mettre en garde les acteurs budgétaires, les responsables des marchés publics, les gestionnaires d’activités et les comptables. Ils sauront que s’ils font ça, il y a des sanctions pénales qui les attendent. »
Des sanctions qui vont d’une simple amende en cas de mauvaise gestion jusqu’à une peine d’emprisonnement en cas de vol ou de détournement avéré. Plusieurs dossiers sont déjà entre les mains du Bureau anti-corruption pour enquête.
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