Pénurie d'eau potable, stock de nourriture très bas, quinze jours sans électricité, déjà en grande difficulté, les habitants de Kidal, sont chaque jour un peu plus soumis aux hommes d'Aqmi et d'Ansar Dine qui imposent leurs règles comme en témoigne un habitant :
« Les gens sont harcelés, ils essayent de changer les habitudes des Touaregs ici. On exige un pantalon court, on exige qu’on ne soit plus dans la rue, on exige qu’on ne salue plus les femmes. Donc, pour eux, tous ceux qui ne vont pas à la mosquée ne sont pas de bons musulmans. Ils ont pris l’école centrale au niveau de la ville, donc, ils ont ouvert une madrasa. Les places sont limitées. Il faut être un des parents d’Ansar Dine ou bien d’Aqmi. Et Kidal est en train de disparaître ».
Et la ville se vide. Même les grands notables ont fui, expliquent les habitants. Ceux qui restent n’ont souvent pas les moyens de partir. « C’est presque une ville fantôme. Il n’y a plus d’argent dans la ville, il n’y a pas de travail. Il y a eu des activités. Elles sont pratiquement arrêtées. C’est une ville militairement occupée. Le chagrin ne manque pas, mais on fait avec parce qu’on ne veut pas quitter notre ville ».
Face à cette situation très difficile, peu de solutions. Une seule ONG travaille actuellement dans la zone de Kidal.
Source: RFI
« Les gens sont harcelés, ils essayent de changer les habitudes des Touaregs ici. On exige un pantalon court, on exige qu’on ne soit plus dans la rue, on exige qu’on ne salue plus les femmes. Donc, pour eux, tous ceux qui ne vont pas à la mosquée ne sont pas de bons musulmans. Ils ont pris l’école centrale au niveau de la ville, donc, ils ont ouvert une madrasa. Les places sont limitées. Il faut être un des parents d’Ansar Dine ou bien d’Aqmi. Et Kidal est en train de disparaître ».
Et la ville se vide. Même les grands notables ont fui, expliquent les habitants. Ceux qui restent n’ont souvent pas les moyens de partir. « C’est presque une ville fantôme. Il n’y a plus d’argent dans la ville, il n’y a pas de travail. Il y a eu des activités. Elles sont pratiquement arrêtées. C’est une ville militairement occupée. Le chagrin ne manque pas, mais on fait avec parce qu’on ne veut pas quitter notre ville ».
Face à cette situation très difficile, peu de solutions. Une seule ONG travaille actuellement dans la zone de Kidal.
Source: RFI
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