A la tribune, Bert Koenders a lancé un appel aux membres du Conseil de sécurité.
« Je demande au Conseil mais aussi aux pays contributeurs de déployer, de façon urgente, de nouveaux moyens de transport, des hélicoptères et des bataillons supplémentaires sur le terrain », a-t-il déclaré.
La Minusma compte actuellement 6 300 hommes - majoritairement des Africains - et doit doubler ses effectifs d'ici la fin de l'année. Cependant, selon Bert Kunders, la situation sécuritaire est toujours très fragile. Il a notamment fait référence au dernier attentat, le 28 septembre, à Tombouctou et aux menaces terroristes toujours présentes.
Le représentant spécial des Nations unies au Mali s'est dit également déçu du faible soutien international face à la crise humanitaire qui touche le pays. Il a affirmé que les besoins restent impressionnants et a par ailleurs rappelé qu'il manque 300 millions de dollars pour financer ces urgences.
A son tour, à la tribune onusienne, le ministre malien de la Réconciliation, Cheick Oumar Diarra, a lui aussi appelé tout le monde à ne pas baisser la garde devant la menace jihadiste.
Le ministre malien est également revenu sur la mission du gouvernement de réconcilier les Maliens « entre eux » et « avec eux-mêmes » et a précisé que la nouvelle Commission dialogue, vérité et réconciliation va se rendre prochainement dans les camps de réfugiés.
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