Selon des sources diplomatiques et sécuritaires,l’offensive déclenchée à la mi-août à Anéfis, dans le Nord-Mali, par les groupes armés progouvernementaux de la Plateforme contre leurs rivaux de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) était largement liée… au trafic de la cocaïne.
Les responsables de la Plateforme souhaitent en effet arracher à leurs adversaires le contrôle de ce carrefour stratégique sur la route de la poudre blanche avant l’application des mesures de cantonnement prévues par l’accord de paix d’Alger. « Au sein de la Plateforme, certains veulent remettre la main sur ce juteux trafic », confirme l’une de nos sources.
Le 30 août, une dizaine de dirigeants de la Plateforme se sont rendus de Bamako à Gao à bord d’un avion de la Minusma, la mission de l’ONU au Mali, afin de trouver un accord sur la situation à Anéfis. Dans leurs rangs, un nom retient l’attention, celui de Hanoun Ould Ali. Proche du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), cet influent commerçant arabe de la région de Gao (par ailleurs gendre de Mohamed El Moctar, l’ex-ministre de la Culture d’Amadou Toumani Touré) est en effet considéré comme l’un des parrains locaux du trafic de drogue.
-
Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat
-
Présidentielle en Guinée: le parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo «ne participera pas à cette mascarade»
-
Cameroun: mouvement de grève des camionneurs dans l’Adamaoua
-
Soudan: des dizaines de civils tués dans une attaque de drones à Kalogi, une école et un hôpital pris pour cible
-
Tentative de coup d’État au Bénin: deux hauts gradés retenus par les mutins libérés, retour au calme à Cotonou




Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat


