L'armée mauritanienne livre combat contre des unités de l'Aqmi dans le nord du Mali. AFP/SEYLLOU
L'armée mauritanienne a engagé des avions dans les combats qu'elle mène depuis vendredi dans le nord du Mali contre des unités d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi),
selon une source sécuritaire algérienne. L'offensive a lieu à une centaine de kilomètres de Tombouctou, c'est à dire dans le nord-ouest du Mali.
Rien à voir avec le dernier raid franco-mauritanien mené en juillet lors de la tentative de sauvetage de l'otage français Michel Germaneau. Aujourd’hui, ce sont de véritables affrontements.
Vendredi, les combats se déroulaient dans une localité désertique et ils se sont déplacés depuis dans les confins du désert malien, vers la localité de Raz El Ma. Bien évidemment, de part et d’autre chacun a un bilan. Du côté du gouvernement mauritanien, on parle de deux soldats gouvernementaux tués et de plusieurs islamistes abattus.
Brouiller les pistes
Réponse du berger à la bergère, l’autre camp parle de plus de quinze militaires mauritaniens tués et au moins cinq véhicules de l’armée mauritanienne emportés.
A Paris, le ministère français des Affaires étrangères a affirmé que la France n'était pas engagée militairement dans ces combats et que ceux-ci n'avaient pas de lien avec l'enlèvement des sept salariés enlevés dans la nuit de mercredi à jeudi à Arlit, dans le nord du Niger.
On en sait maintenant toutefois un peu plus sur le mode opératoire utilisé par les ravisseurs qui ont été astucieux. Une fois les otages enlevés au Niger grâce notamment à des complicités locales, un convoi de véhicules transportant une partie des otages a pris une direction et un autre convoi a choisi un autre chemin, pour brouiller les pistes. Actuellement, les otages seraient dans les montagnes maliennes du désert, qui sont adossées à l’Algérie.
selon une source sécuritaire algérienne. L'offensive a lieu à une centaine de kilomètres de Tombouctou, c'est à dire dans le nord-ouest du Mali.
Rien à voir avec le dernier raid franco-mauritanien mené en juillet lors de la tentative de sauvetage de l'otage français Michel Germaneau. Aujourd’hui, ce sont de véritables affrontements.
Vendredi, les combats se déroulaient dans une localité désertique et ils se sont déplacés depuis dans les confins du désert malien, vers la localité de Raz El Ma. Bien évidemment, de part et d’autre chacun a un bilan. Du côté du gouvernement mauritanien, on parle de deux soldats gouvernementaux tués et de plusieurs islamistes abattus.
Brouiller les pistes
Réponse du berger à la bergère, l’autre camp parle de plus de quinze militaires mauritaniens tués et au moins cinq véhicules de l’armée mauritanienne emportés.
A Paris, le ministère français des Affaires étrangères a affirmé que la France n'était pas engagée militairement dans ces combats et que ceux-ci n'avaient pas de lien avec l'enlèvement des sept salariés enlevés dans la nuit de mercredi à jeudi à Arlit, dans le nord du Niger.
On en sait maintenant toutefois un peu plus sur le mode opératoire utilisé par les ravisseurs qui ont été astucieux. Une fois les otages enlevés au Niger grâce notamment à des complicités locales, un convoi de véhicules transportant une partie des otages a pris une direction et un autre convoi a choisi un autre chemin, pour brouiller les pistes. Actuellement, les otages seraient dans les montagnes maliennes du désert, qui sont adossées à l’Algérie.
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