Les armes lourdes sont désormais en dehors des grandes localités. Un recrutement massif de jeunes locaux a été effectué. Ce sont ces visages juvéniles mais féroces, qu’on rencontre désormais aux différents check-points qui mènent vers les grandes villes.
Les jihadistes ont également procédé à un remaniement dans la chaîne de commandement. Ainsi, à la police islamique de Gao, qui fait office de préfecture, Abdel Hakim, Sahraouis issu des camps Polisario, et qui était un véritable chef de la localité, n’a plus de véritable pouvoir. Sa place est désormais occupée par des jihadistes de nationalité pakistanaise et surtout égyptienne.
Les Egyptiens viendraient de la Libye et sont très proches de Belmokhtar, l’un des chefs d’Aqmi de nationalité algérienne, qui devient de plus en plus le patron de la région de Gao. Dans la même zone, on retrouve des jihadistes algériens.
Si à Kidal, au nord-est, c’est toujours Iyad Ag Ghali, le chef du groupe islamiste Ansar Dine qui est le patron, à Tombouctou, au nord-ouest, Abou Zeid, autre chef d’Aqmi, est le maître des lieux.
Mais il a désormais deux adjoints, Sanda, qu’on lui prête le porte-parole, mais surtout Yahia Abou Amam, qui assure désormais l’intérim d’un de ses compatriotes algériens, Nabil Marloufi, récemment tué lors d’un accident de la circulation.
Source: RFI
Les jihadistes ont également procédé à un remaniement dans la chaîne de commandement. Ainsi, à la police islamique de Gao, qui fait office de préfecture, Abdel Hakim, Sahraouis issu des camps Polisario, et qui était un véritable chef de la localité, n’a plus de véritable pouvoir. Sa place est désormais occupée par des jihadistes de nationalité pakistanaise et surtout égyptienne.
Les Egyptiens viendraient de la Libye et sont très proches de Belmokhtar, l’un des chefs d’Aqmi de nationalité algérienne, qui devient de plus en plus le patron de la région de Gao. Dans la même zone, on retrouve des jihadistes algériens.
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