Les ONG craignent que les civils soient les premières victimes de la crise au Mali. REUTERS/Joe Penney
L'approvisionnement en provenance du sud est coupé depuis le début de l'offensive militaire. Avant, les camions et les bus circulaient encore entre Mopti et Gao, contribuant à alimenter les marchés des régions de Gao et Tombouctou. Mais depuis une semaine, plus rien.
La fermeture de la fontière algérienne va encore accentuer la pénurie. Dans la boucle du Niger, des marchandises arrivent encore en provenance du Burkina Faso ou du Niger, mais la région de Kidal, plus au nord, est quasiment totalement dépendante de l'Algérie. Or le taux de malnutrition dans la région est déjà largement supérieur au seuil d'alerte. Et par crainte des bombardements, des familles quittent les villes pour la brousse, où il est très difficile d'assurer un suivi médical.
Les ONG présentes au nord, que RFI a contacté dans les trois régions, ont toutes décidé de rester sur place, mais elles ont suspendu leurs équipes mobiles, ce qui complique l'accès aux malades. Toutes ont acheminé des stocks avant la fermeture des frontières et ont des équipes prêtes en cas d'urgence. Mais les communications avec Bamako sont difficiles. Le téléphone est coupé avec Gao depuis cinq jours.
Un dépôt d'essence a été détruit à Gao. Or, l'essence permet de faire fonctionner les pompes qui fournissent de l'eau potable. Le CICR, qui assure l'approvisionnement en essence pour la fourniture d'eau potable, affirme qu'il va poursuivre sa mission dans les trois régions.
Source: RFI
La fermeture de la fontière algérienne va encore accentuer la pénurie. Dans la boucle du Niger, des marchandises arrivent encore en provenance du Burkina Faso ou du Niger, mais la région de Kidal, plus au nord, est quasiment totalement dépendante de l'Algérie. Or le taux de malnutrition dans la région est déjà largement supérieur au seuil d'alerte. Et par crainte des bombardements, des familles quittent les villes pour la brousse, où il est très difficile d'assurer un suivi médical.
Les ONG présentes au nord, que RFI a contacté dans les trois régions, ont toutes décidé de rester sur place, mais elles ont suspendu leurs équipes mobiles, ce qui complique l'accès aux malades. Toutes ont acheminé des stocks avant la fermeture des frontières et ont des équipes prêtes en cas d'urgence. Mais les communications avec Bamako sont difficiles. Le téléphone est coupé avec Gao depuis cinq jours.
Un dépôt d'essence a été détruit à Gao. Or, l'essence permet de faire fonctionner les pompes qui fournissent de l'eau potable. Le CICR, qui assure l'approvisionnement en essence pour la fourniture d'eau potable, affirme qu'il va poursuivre sa mission dans les trois régions.
Source: RFI
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