Au Kenya, le recrutement de travailleurs pour la Russie engagés de force sur le front ukrainien se poursuit. C’est ce que révèle le journal The Daily Nation, qui a eu accès à une série de correspondances diplomatiques entre l’ambassade kényane à Moscou et le ministère des Affaires étrangères kényan.
Mark Kariuki pensait avoir trouvé un emploi dans le conditionnement de viande, en Russie. Recruté par une agence basée à Nairobi, il n’a déboursé que 30 000 shillings, soit moins de 200 euros, pour obtenir un visa russe en une semaine. Toutes les formalités se sont effectuées via un groupe WhatsApp. Mais à son arrivée à Moscou, Mark a été conduit dans un camp d’entraînement militaire avant d’être envoyé en Ukraine.
Formations express
Il fait partie d’une poignée de Kényans recrutés de force dans l’armée russe et rapatriés par l’ambassade du Kenya. Selon des câbles diplomatiques, plus de 80 autres sont toujours coincés en Russie, un chiffre probablement sous-estimé, reconnaît la chancellerie. D’après une présentation signée par l’ambassadeur Peter Mathuki, ces ressortissants kényans ont été envoyés dans des camps d’entraînement situés à Belgorod, Saint-Pétersbourg, Rostov-sur-le-Don et Istra.
À Istra, c’est la société militaire privée Wagner qui supervise le camp. La plupart des recrues kényanes sont des civils et certains n’ont suivi qu’une formation de cinq jours. En octobre, le ministre des Affaires étrangères kényan avait rencontré l’ambassadeur russe à Nairobi, qui lui avait pourtant assuré qu’aucun recrutement forcé ne serait toléré dans l’armée russe.
Mark Kariuki pensait avoir trouvé un emploi dans le conditionnement de viande, en Russie. Recruté par une agence basée à Nairobi, il n’a déboursé que 30 000 shillings, soit moins de 200 euros, pour obtenir un visa russe en une semaine. Toutes les formalités se sont effectuées via un groupe WhatsApp. Mais à son arrivée à Moscou, Mark a été conduit dans un camp d’entraînement militaire avant d’être envoyé en Ukraine.
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