Au Burkina Faso, plusieurs fonctionnaires du ministère de l’Action humanitaire comparaissent devant la justice. Ils sont accusés d’avoir détourné près de trois milliards de francs CFA dans le cadre de l’affaire dite « Amidou Tiegnan », du nom de ce fonctionnaire reconnu coupable d’avoir détourné des fonds destinés à la prise en charge des personnes déplacées internes à la suite d’attaques terroristes.
C’est à la suite des dénonciations d’Amidou Tiegnan que ces agents sont aujourd’hui poursuivis. Parmi eux figure notamment une ancienne ministre, Laure Hien Zongo. Son cas a occupé une large partie des débats, car les avocats de l’ancienne ministre burkinabè de la Solidarité nationale contestent sa comparution devant la justice. Ils ont annoncé avoir saisi la Cour d’appel ainsi que le Conseil constitutionnel pour s’y opposer.
Pour le parquet, ce recours constitue une « manœuvre dilatoire » visant à retarder le procès, qui a toutefois été renvoyé au début de l’année 2026.
Jusqu'à six ans de prison
Dans ce dossier, huit fonctionnaires sont poursuivis pour « détournement de fonds », « enrichissement illicite » et « blanchiment de capitaux ». Ils encourent jusqu’à six ans de prison.
Selon le procureur, les sommes détournées étaient destinées à la prise en charge des personnes déplacées internes et l’auraient été par le biais de « dépenses ou activités fictives », de « surfacturation des dépenses de manutention » ou encore par « l’usage à des fins personnelles du carburant destiné aux activités du ministère ».
L’an dernier, Amidou Tiegnan a été reconnu coupable et condamné à onze ans de prison ferme en appel. C’est à cette occasion qu’il a remis au procureur une liste de complices présumés, aujourd’hui poursuivis devant la justice.
C’est à la suite des dénonciations d’Amidou Tiegnan que ces agents sont aujourd’hui poursuivis. Parmi eux figure notamment une ancienne ministre, Laure Hien Zongo. Son cas a occupé une large partie des débats, car les avocats de l’ancienne ministre burkinabè de la Solidarité nationale contestent sa comparution devant la justice. Ils ont annoncé avoir saisi la Cour d’appel ainsi que le Conseil constitutionnel pour s’y opposer.
Pour le parquet, ce recours constitue une « manœuvre dilatoire » visant à retarder le procès, qui a toutefois été renvoyé au début de l’année 2026.
Jusqu'à six ans de prison
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