La semaine dernière, le Premier ministre Diango Cissoko annonçait que la Commission du dialogue serait mise en place avant la fin du mois. Il ne reste donc plus que trois jours. Pour l'instant, on ne sait pas précisément qui y participera. Les représentants des différentes communautés du Nord ne sont pas identifiés. On ne sait pas non plus si des membres du MNLA y seront conviés, si des conditions seront posées à la rébellion touarègue pour intégrer le dialogue.
Autre question, le gouvernement a-t-il défini clairement les objectifs de ce dialogue ? Pour certains observateurs, Bamako n'est pas sorti de son état d'apesanteur. Pourtant, la donne a changé depuis ces deux derniers mois. L'arrivée d'un nouveau Premier ministre, fin connaisseur de l'Etat, et l'intervention militaire française ont contribué à stabiliser les institutions même si les putschistes de Kati conservent toujours un pouvoir de nuisance.
Pourquoi l'attelage de l'exécutif qui fonctionne bien aujourd'hui peine à agir plus rapidement ? Le dossier le plus avancé est celui des élections générales envisagées pour juillet prochain. Le fichier électoral pourrait être opérationnel à cette date et des cartes d'électeurs biométriques sont testées en ce moment. Cette urgence manifestée par Bamako pour organiser ces élections au plus vite pourrait être une manière de s'exempter de la difficile négociation qui s'annonce pour résoudre la crise au nord.
Source : Rfi.fr
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