Le 13 janvier à Kobou, village situé à 25 kilomètres au sud-est de la localité malienne de Boulikessi, dans le nord, l’armée malienne a déclenché une vaste opération contre de présumés jihadistes. Ces derniers sont très présents dans cette zone située près de la frontière avec le Burkina Faso où l’armée française intervient également contre les groupes jihadistes.
Après les combats, les militaires maliens ont décidé de transférer au moins quatre présumés jihadistes vers le principal camp militaire malien du centre du pays. Selon le communiqué officiel, c’est au cours du transfert que trois des prisonniers ont perdu la vie.
Une fois la nouvelle connue, des parents des personnes décédées n’ont pas caché leur émotion. Ils ont reçu les condoléances du chef d’état-major des armées qui annonce l’ouverture d’une enquête sur les circonstances des décès.
Les présumés jihadistes arrêtés, donc vivants avant leur départ sous bonne garde vers le centre du pays ont-ils été « secoués », selon une expression connue dans le jargon militaires ? Ont-il tenté de fuir, ce qui aurait entraîné une réaction brutale des militaires ? Les investigations sont en cours.
En attendant, deux associations de défense des droits humains réclament une enquête indépendante. Un des prisonniers présumés jihadiste est vivant. Il devrait aider à faire comprendre de quoi sont morts ses compagnons.
Après les combats, les militaires maliens ont décidé de transférer au moins quatre présumés jihadistes vers le principal camp militaire malien du centre du pays. Selon le communiqué officiel, c’est au cours du transfert que trois des prisonniers ont perdu la vie.
Une fois la nouvelle connue, des parents des personnes décédées n’ont pas caché leur émotion. Ils ont reçu les condoléances du chef d’état-major des armées qui annonce l’ouverture d’une enquête sur les circonstances des décès.
Les présumés jihadistes arrêtés, donc vivants avant leur départ sous bonne garde vers le centre du pays ont-ils été « secoués », selon une expression connue dans le jargon militaires ? Ont-il tenté de fuir, ce qui aurait entraîné une réaction brutale des militaires ? Les investigations sont en cours.
En attendant, deux associations de défense des droits humains réclament une enquête indépendante. Un des prisonniers présumés jihadiste est vivant. Il devrait aider à faire comprendre de quoi sont morts ses compagnons.
Autres articles
-
Le Burkina Faso expulse 3 diplomates français
-
Dialogue national au Gabon: un bilan positif à mi-parcours
-
Des inondations records dans plusieurs pays d'Afrique, noyés sous les besoins d'assistance
-
Burkina Faso: trois diplomates français déclarés «persona non grata» pour «activités subversives», annonce le ministère burkinabè des Affaires étrangères
-
Drogues en Afrique de l’Ouest: plus de prévention demandée face à la hausse de la consommation