Soldats du MNLA à Kidal le 4 février 2013. REUTERS/Cheick Diouara
Le communiqué a tout simplement disparu. Menaçant l’armée malienne, accusant la France d’être à l’origine des arrestations de Ménaka, le MNLA a fait marche arrière et retiré de son site Internet ce communiqué n°51, largement diffusé auprès des médias. À la place, le mouvement touareg indique attendre une clarification de la situation à Ménaka.
La France a visiblement mis la pression sur le MNLA pour calmer le jeu et éviter toute tension contreproductive en ces temps de guerre. Lorsqu’on lui demande s’il a été contacté par les autorités françaises sur ce dossier, un cadre du MNLA indique : « visiblement, oui ».
De son côté, le colonel malien Ag Gamou, qui a confirmé les arrestations d’Abdoul Karim ag Matafa et de trois de ses hommes, a également précisé qu’aucun transfert vers Gao ou Bamako n’était prévu pour le moment. Ces quatre éléments du MNLA n’apparaissent d’ailleurs pas dans les mandats d’arrêt émis par Bamako.
Au contraire, les cadres du mouvement azawadien, recherchés par les autorités maliennes, mais dans le même temps précieux contacts pour les forces françaises à Kidal, n’ont visiblement pas le droit à la moindre faute politique ou militaire. Un médiateur français tenterait, en ce moment, de trouver une solution à cet imbroglio. Une solution acceptable à la fois pour le Mali et pour le MNLA.
Source: RFI
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