Pour mieux comprendre le feuilleton des autorités intérimaires à Tombouctou, il faut revenir une semaine en arrière. Le Congrès pour la justice dans l'Azawad, le CJA, annonce envoyer des hommes et des véhicules aux portes de la ville pour s'opposer à l'installation des autorités intérimaires. La manœuvre est réussie. Les ambassadeurs sont cloués au sol à Bamako et l'imbroglio militaro-politique peut commencer.
Le CJA est un groupe armé fondé en octobre 2016 par des anciens du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) et du HCUA (Haut conseil pour l'unité de l'Azawad), deux entités appartenant à la CMA, la Coordination des mouvements de l'Azawad.
Parmi les fondateurs du CJA, le colonel Abass Ag Mohamed Ahmad, un déserteur de l'armée malienne. Le CJA est un mouvement politico-militaire des Touaregs de la tribu des Kel Ansar qu'on retrouve essentiellement au nord-ouest du Mali. Ses dirigeants réclamaient le droit d'être représentés dans les autorités intérimaires de Tombouctou.
Mais l'entrée en jeu dimanche du Mouvement arabe pour l'Azawad, signataire lui de l'accord de paix, a fait passer au second plan les revendications du CJA. Les dernières discussions avec le gouvernement remontent à plusieurs jours. Et Azarock Ag Inaborchad, le président du CJA, déplore une gestion à deux vitesses, en précisant : « Nous ne sommes pas dans un schéma de violence. Sauf si on y est obligé ».
Le CJA est un groupe armé fondé en octobre 2016 par des anciens du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) et du HCUA (Haut conseil pour l'unité de l'Azawad), deux entités appartenant à la CMA, la Coordination des mouvements de l'Azawad.
Parmi les fondateurs du CJA, le colonel Abass Ag Mohamed Ahmad, un déserteur de l'armée malienne. Le CJA est un mouvement politico-militaire des Touaregs de la tribu des Kel Ansar qu'on retrouve essentiellement au nord-ouest du Mali. Ses dirigeants réclamaient le droit d'être représentés dans les autorités intérimaires de Tombouctou.
Mais l'entrée en jeu dimanche du Mouvement arabe pour l'Azawad, signataire lui de l'accord de paix, a fait passer au second plan les revendications du CJA. Les dernières discussions avec le gouvernement remontent à plusieurs jours. Et Azarock Ag Inaborchad, le président du CJA, déplore une gestion à deux vitesses, en précisant : « Nous ne sommes pas dans un schéma de violence. Sauf si on y est obligé ».
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