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Massacre de Diagnon : Le MFDC rejette les accusations et étale ses preuves

Le dossier du massacre de onze villageois survenu le 21 novembre dernier dans la forêt casamançaise, près du village de Diagnon et attribué au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) est loin d’être clos. Ce même mouvement (MFDC) qui avait condamné immédiatement ce crime collectif apporte des preuves qui attestent le contraire de tout ce qui a été publié sur leur compte. Ce travail rapporté dans ce communiqué du MFDC ci-dessous a été effectué par les enquêteurs dudit mouvement. Lisons plutôt ce communiqué qui nous ait parvenu.



Massacre de Diagnon : Le MFDC rejette les accusations et étale ses preuves
 
         MOUVEMENT
               DES
FORCES DEMOCRATIQUES
              DE LA
        CASAMANCE                                               
                 -------------
 
Anthologie du drame de Diagnon :

 
Le 21 novembre 2011, nous avons appris, avec consternation et effroi, le massacre de onze villageois, dans une forêt, près du village de Diagnon, au sud-est de la Casamance.
 
Aussi, avions-nous condamné, en son temps, et avec la plus grande fermeté, ce crime collectif odieux.
 
Certes, dans l’empressement, et comme à l’accoutumée, l’on a attribué ce massacre à « des éléments supposés appartenir au MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance) ».
 
Cependant, les faits suivants, portés à notre connaissance par nos enquêteurs, tendent à en attester le contraire.
 
  1. Quelques semaines avant le drame de Diagnon, les populations de ce village et des environs avaient cru devoir sommer, à des exploitants forestiers, de cesser ce qu’elles considéraient alors comme un trafic illicite de bois, de la part de ces derniers, au profit de certaines autorités, et à destination de Dakar ou de la Gambie voisine.
 
  1. Suite à cela, et ayant constaté que leur avertissement était resté vain, ces mêmes populations revinrent à la charge, munies cette fois-ci d’armes ; ce qui pouvait alors être perçu comme une menace sérieuse de la part de ces dernières.
 
  1. Au vu de la tournure, par trop inquiétante, que prenaient les événements, l’un des exploitants forestiers, un certain Bobo DIALLO, décida de se désolidariser de ses camarades, et donc de quitter le groupe.
 
  1. Le 20 novembre 2011, c'est-à-dire la veille du drame, les mêmes populations, toujours armées, se rendirent dans le village voisin de Sinko, puis dans celui de Yaboukounda (près du pont de Diakounda), aux environs de 20 heures. Ils recherchaient alors les exploitants forestiers incriminés, aux fins précisément de leur adresser un dernier avertissement, mais en vain.
 
  1. Le 21 novembre 2011, survint ce que nous appelons, depuis, le drame de Diagnon.
 
  1. Parmi les onze victimes, il y avait deux ressortissants de Diouloulou (près de la frontière avec la Gambie), dont un certain Mamadou Lamine SANE ; un ressortissant du village de Diéba, un certain Moustapha SANE, petit-fils du marabout Ansoumana SANE et fils de Malamine SANE et de Awa NDIAYE.
 
Si nous portons ces faits à la connaissance du public, c’est, au mieux, d’une part, pour éclairer l’opinion sur une partie au moins de la réalité concernant le drame de Diagnon et, d’autre part, pour aider à élucider ce crime collectif odieux, notamment dans le cadre de l’enquête officielle en cours y relative.
 
Dakar, le 9 décembre 2011
 
 


Mardi 13 Décembre 2011 - 01:01


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