Ce que dénonce la Gatumba Refugees Survivors Foundation (GRSF), fondation de droit américain, qui regroupe des survivants et des proches de victimes du massacre. Les explications de Maître Dominique Inchauspé, avocat de la GRSF, au micro de Paulina Zidi de la rédaction Afrique de RFI.
« Il y a différents niveaux. D'abord, lorsque vous êtes la victime d'une d'une infraction pénale, la première chose que vous souhaitez, c'est que la justice, c'est que les justices prennent en compte votre souffrance et acceptent vos plaintes et commencent des investigations.
Deuxième chose que nous attendons et pour lesquelles nous allons pousser, c'est de rester un interlocuteur particulièrement présent au niveau des différents parquets pour demander les investigations qui sont effectuées et suggérer des investigations.
Troisième élément qui est très important, c'est que malgré le temps passé, deux responsables (politiques) du Burundi ont revendiqué que leurs mouvements avait commis ce massacre ; ces deux personnes qui sont monsieur Agathon Rwasa et monsieur Pasteur Habimana, non seulement sont toujours vivants et sont toujours au Burundi, mais le premier s'est présenté aux élections présidentielles. Nous pouvons nous focaliser sur la reconnaissance de culpabilité de ces deux personnes.
Quatrième élément, qui viendra en son temps, nous allons demander une indemnisation financière pour chacune des victimes, chacune des personnes blessées et survivantes (il y en a 108) et les familles des 160 personnes décédées. »
« Il y a différents niveaux. D'abord, lorsque vous êtes la victime d'une d'une infraction pénale, la première chose que vous souhaitez, c'est que la justice, c'est que les justices prennent en compte votre souffrance et acceptent vos plaintes et commencent des investigations.
Deuxième chose que nous attendons et pour lesquelles nous allons pousser, c'est de rester un interlocuteur particulièrement présent au niveau des différents parquets pour demander les investigations qui sont effectuées et suggérer des investigations.
Troisième élément qui est très important, c'est que malgré le temps passé, deux responsables (politiques) du Burundi ont revendiqué que leurs mouvements avait commis ce massacre ; ces deux personnes qui sont monsieur Agathon Rwasa et monsieur Pasteur Habimana, non seulement sont toujours vivants et sont toujours au Burundi, mais le premier s'est présenté aux élections présidentielles. Nous pouvons nous focaliser sur la reconnaissance de culpabilité de ces deux personnes.
Quatrième élément, qui viendra en son temps, nous allons demander une indemnisation financière pour chacune des victimes, chacune des personnes blessées et survivantes (il y en a 108) et les familles des 160 personnes décédées. »
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