Le 24 décembre dernier, le père Norbet Longota revient dans son village natal de Bongende, à 25 km de Yumbi. Là, sept jours après le massacre, il découvre des centaines de cadavres en putréfaction. Beaucoup de corps sont au bord du fleuve. Ce sont des personnes qui ont été tuées alors qu'elles tentaient de se mettre à l'abri de l'autre côté.
Le père catholique est formel : impossible de limiter le bilan à ceux qui ont pu être enterrés car beaucoup ont disparu dans le fleuve. « Quand ils ont eu fini de massacré, ils ont ramassé les cadavres qui se trouvaient au bord du fleuve et les ont jeté dans l’eau ! Ils ont jeté un grand nombre de cadavres dans l’eau !», nous explique t-il. Du coup, on ne peut se fier au nombre de personnes enterrées dans les fosses communes pour établir un bilan, nous explique encore le prêtre. « La plupart des personnes ont été tuées au bord du fleuve…»
Tuées alors qu'elles tentaient de fuir ou brûlées dans leurs maisons. Les témoignages font froid dans le dos. Des habitants qui décrivent une violence jamais vue ces trente dernières années.
Pour Séverin Bamanyi, candidat député de Yumbi, il est impossible de tuer près de 900 personnes en deux jours sans armes à feu ni une solide organisation. Aussi au-delà du bilan, il s'interroge sur la raison de ce massacre : « qui leur a donné ces armes de guerre et pour quelles raisons ? Qui sont les fournisseurs ? Qui sont ces commandos qui ont opéré ? Une enquête indépendante et fouillée devra établir les responsables ! »
L'enquête militaire est en cours assure le gouverneur de la région. Gentiny Ngobila promet que les responsables seront poursuivis. En attendant, les quatre villages dans le territoire de Yumbi sont toujours vidés de leurs habitants.
Le père catholique est formel : impossible de limiter le bilan à ceux qui ont pu être enterrés car beaucoup ont disparu dans le fleuve. « Quand ils ont eu fini de massacré, ils ont ramassé les cadavres qui se trouvaient au bord du fleuve et les ont jeté dans l’eau ! Ils ont jeté un grand nombre de cadavres dans l’eau !», nous explique t-il. Du coup, on ne peut se fier au nombre de personnes enterrées dans les fosses communes pour établir un bilan, nous explique encore le prêtre. « La plupart des personnes ont été tuées au bord du fleuve…»
Tuées alors qu'elles tentaient de fuir ou brûlées dans leurs maisons. Les témoignages font froid dans le dos. Des habitants qui décrivent une violence jamais vue ces trente dernières années.
Pour Séverin Bamanyi, candidat député de Yumbi, il est impossible de tuer près de 900 personnes en deux jours sans armes à feu ni une solide organisation. Aussi au-delà du bilan, il s'interroge sur la raison de ce massacre : « qui leur a donné ces armes de guerre et pour quelles raisons ? Qui sont les fournisseurs ? Qui sont ces commandos qui ont opéré ? Une enquête indépendante et fouillée devra établir les responsables ! »
L'enquête militaire est en cours assure le gouverneur de la région. Gentiny Ngobila promet que les responsables seront poursuivis. En attendant, les quatre villages dans le territoire de Yumbi sont toujours vidés de leurs habitants.
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