Dans ce document, la RADDHO affirme avoir ‘’été saisie par des organisations de défense des droits humains, notamment Justice sans frontières pour les migrants et l’Association mauritanienne des droits de l’homme (AMDH) à propos d’une opération de contrôle de maisons et de voitures de Nouadhibou, capitale économique de la Mauritanie, pour arrêter et rapatrier tous les étrangers qui ne sont pas en situation administrative régulière’’.
‘’Aussitôt alertée, la RADDHO a saisi le coordonnateur de son Observatoire régional des droits humains basé Saint-Louis, pour vérifier l’information selon laquelle des refoulements auraient déjà été opérés vers Rosso, ville frontalière entre la Mauritanie et le Sénégal’’, selon le communiqué.
La même source indique que d’après ‘’les informations reçues, il y aurait des femmes et des enfants de diverses nationalités de la sous région’’.
‘’Selon divers témoignages, le jeudi 5 avril 2012, les services de sécurité de Nouadhibou ont entamé une opération de contrôle de maisons et de voitures pour arrêter et rapatrier tous les étrangers qui ne sont pas en situation administrative régulière’’, note l’ONG.
La RADDHO a condamné ‘’fermement ces actes qui violent les dispositions de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et qui sont contraires à l’esprit d’hospitalité du peuple mauritanien’’.
Elle a invité Nouakchott à ‘’respecter ses engagements vis-à-vis des conventions régionales et internationales qu’elle signées et ratifiées, notamment la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille’’.
APS
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