Face à la presse et en présence de plusieurs élus mahorais, le chef de l'État français l’a réaffirmé lundi : Mayotte fait partie de la France.
« Mayotte est française, pour nous. Cela n'est pas reconnu comme tel par l'Union des Comores. Sa population s'est clairement exprimée à plusieurs reprises sur ce point. Et la France est profondément attachée, respecte le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. »
Des propos prononcés en référence au référendum de 1974. Mayotte avait alors décidé de rester française. Un vœu renouvelé deux ans plus tard en 1976. Mais toujours contesté par le président des Comores.
« Je dois compléter le président Macron par rapport à la question de Mayotte. Il a dit que Mayotte est française. Mais pour nous, Mayotte est comorienne, rappelle Azali Assoumani. (...) Des erreurs ont été commises de part et d'autre. Ce que l’on fait maintenant, le dialogue, il aurait fallu le faire un peu avant. On ne l'a pas fait. Mais mieux vaut tard que jamais. »
Depuis 2011, Mayotte est devenue le 101e département français. Les Nations unies ont condamné Paris à plusieurs reprises à ce sujet, dénonçant par le passé « une violation de l'unité nationale » et « de l'intégrité territoriale » de la République des Comores.
Malgré ce désaccord persistant, les deux chefs de l'État se disent déterminés à avancer ensemble dans l'intérêt de leurs pays respectifs.
Emmanuel Macron et Azali Assoumani ont notamment annoncé la signature d'un accord-cadre destiné à soutenir le développement des Comores. Le texte prévoit une aide française à hauteur de 150 millions d'euros sur trois ans.
« Mayotte est française, pour nous. Cela n'est pas reconnu comme tel par l'Union des Comores. Sa population s'est clairement exprimée à plusieurs reprises sur ce point. Et la France est profondément attachée, respecte le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. »
Des propos prononcés en référence au référendum de 1974. Mayotte avait alors décidé de rester française. Un vœu renouvelé deux ans plus tard en 1976. Mais toujours contesté par le président des Comores.
« Je dois compléter le président Macron par rapport à la question de Mayotte. Il a dit que Mayotte est française. Mais pour nous, Mayotte est comorienne, rappelle Azali Assoumani. (...) Des erreurs ont été commises de part et d'autre. Ce que l’on fait maintenant, le dialogue, il aurait fallu le faire un peu avant. On ne l'a pas fait. Mais mieux vaut tard que jamais. »
Depuis 2011, Mayotte est devenue le 101e département français. Les Nations unies ont condamné Paris à plusieurs reprises à ce sujet, dénonçant par le passé « une violation de l'unité nationale » et « de l'intégrité territoriale » de la République des Comores.
Malgré ce désaccord persistant, les deux chefs de l'État se disent déterminés à avancer ensemble dans l'intérêt de leurs pays respectifs.
Emmanuel Macron et Azali Assoumani ont notamment annoncé la signature d'un accord-cadre destiné à soutenir le développement des Comores. Le texte prévoit une aide française à hauteur de 150 millions d'euros sur trois ans.
Autres articles
-
Centrafrique : la CPI condamne Alfred Yekatom et Patrice-Édouard Ngaïssona à 15 et 12 ans de prison
-
Mali: les États-Unis réaffirment leur engagement dans les domaines sécuritaires et économiques
-
Soudan: les paramilitaires FSR mènent une importe attaque contre el-Fasher en pleine catastrophe humanitaire
-
Le passage de Wagner à Africa Corps «consolide l'influence russe au Sahel», selon le Timbuktu Institute
-
RDC: le programme de désarmement au Nord-Kivu annonce reprendre ses activités