Une vive contestation a secoué, dimanche, la localité de Pathé Badjo, dans la commune de Mbane (nord du Sénégal), où des populations de plusieurs villages environnants se sont mobilisées contre un projet d’attribution de 1 000 hectares de terres à une entreprise agro-industrielle privée.
Réunis au sein d’un collectif, les manifestants dénoncent une décision qu’ils jugent « injuste et dangereuse » pour l’avenir de leurs communautés.
« Attribuer 1 000 hectares à une société privée contre seulement 200 hectares réservés aux populations locales constitue une répartition illégale et illégitime », a déclaré Amadou Djiby Sow, porte-parole du collectif, lors d’un rassemblement suivi d’un point de presse.
Selon lui, cette attribution foncière couvre plusieurs villages et hameaux et représente une menace directe pour les moyens de subsistance des populations, notamment l’agriculture et l’élevage, principales activités économiques de la zone.
Tout en précisant qu’ils n’entretiennent aucun conflit avec les agriculteurs ni avec l’entreprise concernée, les manifestants réclament davantage de transparence, de concertation et le respect de leur droit à demeurer sur leurs terres. Ils appellent l’État à intervenir pour préserver les terres communautaires.
Contacté par téléphone par l’Aps, Madiakhaté Niang, président de la commission domaniale de la commune de Mbane, a indiqué que « l’octroi des terres avait été validé par les chefs de villages concernés. » Il a toutefois reconnu que « le maire de la commune avait initialement refusé le projet avant d’y consentir, à la suite de démarches entreprises par les autorités traditionnelles. »
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