« Depuis que les nouvelles autorités judiciaires se sont installées, nous sommes restés quinze (15) mois sans ce que personne n’entende les travailleurs de la justice poser quelques revendications que ce soit. La situation qui prévaut aujourd’hui contrairement à ce que d’aucun en disent, c’est que de la faute uniquement du ministère de la justice. Nous n’avons pas posé de revendications et exigé sa satisfaction sur le coup. C’est le gouvernement non content de ne pas pouvoir satisfaire les revendications que nous avions posé et que nous continuons de poser depuis belle lurette à tenter à travers un décret de revenir encore une fois sur des droits acquis que nous avons obtenu depuis belle lurette. Et donc, je crois que par rapport à la situation difficile que vivent les travailleurs de la justice face à l’injustice qu’ils subissent depuis des années, ce qui les avait poussé même à une reprise des grèves pour revendiquer une amélioration des conditions de travail. Si madame la garde des sceaux ne peut pas faire de sorte d’améliorer ses conditions-là, je crois qu’elle n’a pas à poser des actes qui vont dans le sens de nous faire revenir dans la pauvreté, dans la précarité. C’est cette situation que nous sommes en train de dénoncer. Le SYTJUST a fait montre d’une ouverture extraordinaire. Lors même de la dernière rencontre avec le gouvernement, nous avions voulu faire la concession de suspendre le mot d’ordre de grève et demandait à l’autorité d’en faire de même avec la suspension de son décret. Ce qui nous aurait permis de nous retrouver autour d’une table pour trouver une issue définitive à la crise », martèle le secrétaire général du SYTJUS sur les ondes de la RFM où Ousmane Diagne est loin d’en avoir fini.
« Nous sommes des sénégalais, tout ce qui peut attirer des investisseurs étrangers vers le Sénégal pour créer de l’emploi, nous sommes preneurs mais à l’heure où on parle de management participatif et au moment où le SYTJUST est le seul syndicat de la justice, lorsque des décisions de ce genre doivent être prises et qui impactent sur le vécu quotidien des travailleurs, le minimum, pour des autorités qui se disent responsables, aurait été d’appeler ces travailleurs là pour leur dire il y a ceci qu’on veut faire et maintenant qu’est-ce que vous en pensez. Nous leur aurions même fait des propositions qui aurait permis d’attirer plus d’investisseurs et qui ne poserait aucun problème ». Mais au lieu de cela, selon lui, « l’autorité continue à persister sur son erreur. Cela démontre encore une fois qu’au ministère de la justice, les gens font dans l’amateurisme et nous n’avons pas de temps à perdre par rapport à ce qui se fait. Nous allons continuer notre mouvement jusqu’à obtenir satisfaction ».
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