C’est aux environs de 5 heures du matin, le dimanche que la bête est aperçue par les riverains en provenance du quartier Dalaba. L’hippopotame a fait irruption dans les maisons occasionnant des « dégâts matériels énormes », avant d’être abattu quelques heures après par un certain François Uart, un chasseur établi dans la ville de Kédougou (Sud-est 700km de Dakar).
L’acte a suscité l’indignation de bon nombre de citoyens et de personnalités au Sénégal qui défendent le droit de l’animal. "Inadmissible !!! Si cet hippopotame a été abattu alors qu’il était coincé dans une fosse septique à Kedougou, ce sont alors des faits extrêmement graves qui méritent l’ouverture d’une enquête pour que les auteurs soient traqués", a écrit l’avocat Me Bamba Cissé sur sa page Facebook.
Donnant plus de détails, Me Cissé révèle que « L’hippopotame est une espèce intégralement protégée au sens du code de la protection de la faune qui, en son article 27 in fine prévoit des peines allant « de 1 à 5 ans pour quiconque abat volontairement des espèces intégralement protégées sans permis scientifique ». En tout état de cause, il faut nécessairement qu’une enquête soit ouverte sur ces faits, estime-t-il.
Abordant dans le même sens que Me Bamba Cissé, le chef de cabinet du président de la République Moustapha Diakhaté a exigé "justice pour l’hippopotame de Kédougou", appelant "le ministère de l’environnement à ouvrir immédiatement une enquête confiée aux ONG environnementalistes et l’ordre des vétérinaires du Sénégal pour identifier et sévèrement sanctionner toutes les irresponsabilités qui ont débouché sur la mort de l’hippopotame".
Toutefois cette position de Me Bamba Cissé et Moustapha Diakhaté contraste avec d'autres. Ils marquent leur étonnement parce qu'ils disent ne pas comprendre l’onde de choc provoquée par le meurtre d’un animal qui a causé des dégâts.
Face à cette vague d'indignations, le journaliste Jean Meissa Diop n’est pas du tout indigné, mais plutôt, il s’est étonné pour un certain populisme. « C’est quoi tout cette indignation pour un hippopotame abattu et qui a eu à semer morts d’être humains et désolation ». Cet animal était-il plus valeureux que des personnes mortes de ses assauts, s’est-il interrogé.
Selon Jean Meissa Diop, « dans les années 70, un lion échappait au parc de Hann (Dakar) et a été abattu par les pompiers pour éviter les morts d’humains que la bête sauvage allait faire. Moi, je ne suis pas du tout indigné, mais je suis plutôt étonné pour un certain populisme. Je ne sais pas quelle justice on réclame pour ce pachyderme et aucune pour ses victimes », pose-t-il.
Mais, selon des sources locales contactées par PressAfrik, l’hippopotame n’a ni tué ni blessé personne, d’où cette intervention de Babacar Thandioum. « Ecœurant, on parle de danger alors que ceux qui l'ont mis à mort étaient à quelques mètres, et il n'a même pas cherché à les attaquer ».
Face à cette vague d'indignations, le journaliste Jean Meissa Diop n’est pas du tout indigné, mais plutôt, il s’est étonné pour un certain populisme. « C’est quoi tout cette indignation pour un hippopotame abattu et qui a eu à semer morts d’être humains et désolation ». Cet animal était-il plus valeureux que des personnes mortes de ses assauts, s’est-il interrogé.
Selon Jean Meissa Diop, « dans les années 70, un lion échappait au parc de Hann (Dakar) et a été abattu par les pompiers pour éviter les morts d’humains que la bête sauvage allait faire. Moi, je ne suis pas du tout indigné, mais je suis plutôt étonné pour un certain populisme. Je ne sais pas quelle justice on réclame pour ce pachyderme et aucune pour ses victimes », pose-t-il.
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