Les 100 jours du tandem Sonko-Diomaye n’a pas échappé à l’écrivain sénégalais Mohamed Mbougar Sarr. Il a passé à la loupe les premières mesures prises par les nouvelles autorités. Etudiant les actes posés par le nouveau régime, Mbougar Sarr a considéré qu’il est impossible de juger le pouvoir en place après trois mois d’exercice.
Le lauréat du prix Goncourt 2023 a estimé que le duo Sonko-Diomaye, s’est arrosé un lot de promesses qui pèsent lourd sur leurs épaules. « Il y a eu beaucoup de déclarations d’intention, et une sorte de captatio benevolentiae permanente. Ils demandent du temps, et je peux le comprendre. Les cent (100) jours marquent une étape symbolique, mais il est impossible de tirer un bilan au bout de trois mois. La difficulté, c’est qu’ils ont tant promis, tant affirmé (quand ils étaient dans l’opposition) qu’ils allaient trouver des solutions quasi immédiates aux problèmes sociaux de base, qu’ils sont un peu prisonniers de leur zèle et de l’espoir irrationnel qu’ils ont suscité -bien aidés en cela, il est vrai, par la fin chaotique et autoritaire du précédent régime.»
Dans les colonnes du journal Jeune Afrique, Mbougar Sarr s’est permis de faire une appréciation de certaines décisions prises par le gouvernement. « Les attentes sont immenses. Et tellement, que des gestes généralement appréciés (baisser le prix du pain de quelques francs, par exemple) sont passés pour des mesurettes comiques auprès d’une partie de l’opinion.», a laissé entendre l’écrivain
Le lauréat du prix Goncourt 2023 a estimé que le duo Sonko-Diomaye, s’est arrosé un lot de promesses qui pèsent lourd sur leurs épaules. « Il y a eu beaucoup de déclarations d’intention, et une sorte de captatio benevolentiae permanente. Ils demandent du temps, et je peux le comprendre. Les cent (100) jours marquent une étape symbolique, mais il est impossible de tirer un bilan au bout de trois mois. La difficulté, c’est qu’ils ont tant promis, tant affirmé (quand ils étaient dans l’opposition) qu’ils allaient trouver des solutions quasi immédiates aux problèmes sociaux de base, qu’ils sont un peu prisonniers de leur zèle et de l’espoir irrationnel qu’ils ont suscité -bien aidés en cela, il est vrai, par la fin chaotique et autoritaire du précédent régime.»
Dans les colonnes du journal Jeune Afrique, Mbougar Sarr s’est permis de faire une appréciation de certaines décisions prises par le gouvernement. « Les attentes sont immenses. Et tellement, que des gestes généralement appréciés (baisser le prix du pain de quelques francs, par exemple) sont passés pour des mesurettes comiques auprès d’une partie de l’opinion.», a laissé entendre l’écrivain
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