
«Là-bas, un président, sur Twitter prend des décisions telles qu'elles provoquent l'horreur dans le monde entier!», a aussitôt dénoncé le président de la Douma, Viatcheslav Volodin. Et, feignant la tempérance, l'ancien chef de l'administration présidentielle a ajouté: «ce n'est pas notre voie à nous». Un peu plus tôt, le leader nationaliste Vladimir Jirinovski était monté à la tribune du Parlement et avait traité le chef de la Maison-Blanche «de président le plus incapable». «L'Amérique aujourd'hui, c'est la honte de toute l'humanité», a lancé le président du parti libéral démocrate (LDPR), réputé pour ses saillies anti-occidentales.
«Les missiles seront abattus»
Décalage horaire oblige, les échanges acrimonieux avaient débuté le matin avec l'interview menaçante accordée par l'ambassadeur russe au Liban, Alexandre Zassipkine, à la chaîne de télévision du Hezbollah, Al Manar. «En cas de frappe américaine, les missiles seront abattus et même les sources d'où proviennent ces missiles seront prises pour cibles» avait mis en garde le diplomate. Celui-ci s'exprimait alors dans la lignée des avertissements adressés de longue date par Moscou. Déjà le 13 mars dernier, soit il y a près d'un mois, le chef d'État-major Alexeï Guerassimov avait, par anticipation, accusé les États-Unis de préparer un plan visant à accuser les forces syriennes de perpétrer un acte chimique. «Les insurgés ont pris des femmes, des enfants et des personnes âgées dans certaines parties de la Ghouta orientale afin de simuler des victimes d'un incident chimique», avait déclaré le général. Avant de menacer: «si les vies des officiers russes sont menacées, les forces armées de la Fédération de Russie répliqueront contre les missiles».
Moscou a toujours pris la défense de Damas lorsque le régime syrien était accusé d'avoir recours aux armes chimiques. Lors d'une attaque au gaz sarin survenue il y a un an dans la localité de Khan Cheikhoune, la Russie avait déjà accusé les rebelles d'avoir mis en scène la tragédie. Les Américains avaient riposté en lançant des missiles Tomahawk contre une base aérienne syrienne. Mais les Russes s'étaient contentées de protestations diplomatiques. Surtout, le Kremlin s'est toujours efforcé d'épargner dans ses critiques, le locataire de la Maison Blanche, préférant dépeindre ce dernier en victime d'une administration et d'un Congrès belliqueux.
La menace adressée par Donald Trump change la donne. D'autant que le chef de la Maison-Blanche, quelques minutes après son tweet rageur, a invité Moscou, par le truchement du même média, à… stopper la course aux armements et proposé l'aide de son pays pour redresser l'économie russe.
«Excellente idée, telle est notre proposition, mais il faudrait que cela débute par la destruction des armes chimiques américaines», a répondu la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova…sur Facebook. Loin d'accepter l'aide économique américaine, Moscou prépare des représailles aux sanctions économiques adoptées vendredi dernier par Washington, qui provoquent la tourmente sur les marchés financiers russes. Celles-ci pourraient se traduire par un boycott de produits américains sur le marché russe, a indiqué le premier ministre, Dmitri Medvedev.
«Les missiles seront abattus»
Décalage horaire oblige, les échanges acrimonieux avaient débuté le matin avec l'interview menaçante accordée par l'ambassadeur russe au Liban, Alexandre Zassipkine, à la chaîne de télévision du Hezbollah, Al Manar. «En cas de frappe américaine, les missiles seront abattus et même les sources d'où proviennent ces missiles seront prises pour cibles» avait mis en garde le diplomate. Celui-ci s'exprimait alors dans la lignée des avertissements adressés de longue date par Moscou. Déjà le 13 mars dernier, soit il y a près d'un mois, le chef d'État-major Alexeï Guerassimov avait, par anticipation, accusé les États-Unis de préparer un plan visant à accuser les forces syriennes de perpétrer un acte chimique. «Les insurgés ont pris des femmes, des enfants et des personnes âgées dans certaines parties de la Ghouta orientale afin de simuler des victimes d'un incident chimique», avait déclaré le général. Avant de menacer: «si les vies des officiers russes sont menacées, les forces armées de la Fédération de Russie répliqueront contre les missiles».
Moscou a toujours pris la défense de Damas lorsque le régime syrien était accusé d'avoir recours aux armes chimiques. Lors d'une attaque au gaz sarin survenue il y a un an dans la localité de Khan Cheikhoune, la Russie avait déjà accusé les rebelles d'avoir mis en scène la tragédie. Les Américains avaient riposté en lançant des missiles Tomahawk contre une base aérienne syrienne. Mais les Russes s'étaient contentées de protestations diplomatiques. Surtout, le Kremlin s'est toujours efforcé d'épargner dans ses critiques, le locataire de la Maison Blanche, préférant dépeindre ce dernier en victime d'une administration et d'un Congrès belliqueux.
La menace adressée par Donald Trump change la donne. D'autant que le chef de la Maison-Blanche, quelques minutes après son tweet rageur, a invité Moscou, par le truchement du même média, à… stopper la course aux armements et proposé l'aide de son pays pour redresser l'économie russe.
«Excellente idée, telle est notre proposition, mais il faudrait que cela débute par la destruction des armes chimiques américaines», a répondu la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova…sur Facebook. Loin d'accepter l'aide économique américaine, Moscou prépare des représailles aux sanctions économiques adoptées vendredi dernier par Washington, qui provoquent la tourmente sur les marchés financiers russes. Celles-ci pourraient se traduire par un boycott de produits américains sur le marché russe, a indiqué le premier ministre, Dmitri Medvedev.
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