Dans un communiqué reçu à l’APS, M. Guirassy a fait part du "soutien permanent" et des "conseils avisés" desdits acteurs qui lui ‘’ont véritablement balisé la voie’’. ‘’Des avancées considérables ont pu être ainsi enregistrées qui portent la marque de notre engagement collectif’’, a-t-il dit.
En mai 2009, le président Abdoulaye Wade nommait le député Moustapha Guirassy, ministre de la Communication, porte-parole de son gouvernement. De sa mission, celui-ci a en tiré des motifs de satisfaction, rappelant notamment ‘’l’élaboration d’un code de la presse consensuel’’.
S’y ajoutent ‘’la finalisation de la construction de la Maison de la presse, le renforcement des capacités des journalistes par une formation adéquate au CESTI (Institut de journalisme de l’UCAD), l’augmentation de l’aide à la presse (de 500 millions de francs CFA en 2010 à 700 millions en 2011)’’.
M. Guirassy a relevé en outre ‘’la libéralisation de l’audiovisuel avec la création de nouvelles chaînes de télévisions privées et de radios, la poursuite de la création des cyberpresses dans les régions et le passage de la télévision analogique au numérique à l’horizon 2015’’.
‘’Autant d’acquis que je partage avec vous tous, chers frères et sœurs, car chacun de vous a une part de contribution à l’édifice que nous avons bâti ensemble et qui, j’en suis convaincu, servira de viatique à mon successeur à qui je souhaite plein succès dans sa mission’’, a déclaré M. Guirassy, qui était député à l’Assemble nationale avant sa nomination dans le gouvernement.
Dirigé par l’avocat Souleymane Ndéné Ndiaye, ce gouvernement a présenté sa démission jeudi, au cours de l’ultime conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat sortant, Abdoulaye Wade, au pouvoir depuis avril 2000. Il passe le témoin, lundi après-midi, à son ancien Premier ministre Macky Sall.
M. Sall a remporté le second tour de l’élection présidentielle qui les opposait dimanche dernier. Il est sorti vainqueur avec 65,8% des suffrages contre 34,2% pour Me Wade. Le Conseil constitutionnel a proclamé les résultats définitifs vendredi.
APS
-
Budget 2026 : une enveloppe de plus de 728 milliards de F CFA pour le ministère des Infrastructures
-
Sonko s'attaque au système judiciaire : "nous avons besoin de magistrats sérieux, pas des comploteurs"
-
Ousmane Sonko met fin aux spéculations sur son éligibilité : « Rien ne peut m’empêcher d’être candidat »
-
Fonds alloués aux victimes de 2021-2024 : seulement 1,8 milliard débloqué, Maimouna Dièye s’explique sur les retards
-
Bénin : Patrice Talon assure avoir "nettoyé les dernières poches de résistance des mutins"




Budget 2026 : une enveloppe de plus de 728 milliards de F CFA pour le ministère des Infrastructures


