Après l’attaque qui a coûté la vie à quatre bérets verts américains, le 4 octobre 2017, les forces US déployées au Niger ont de nouveau été prises à partie le 6 décembre. Lors de son audition devant le Congrès, début mars, le patron du commandement Afrique (AFRICOM), le général Thomas D. Waldhauser, n’a pas signalé cette attaque. Mais une allusion à cet accrochage a été faite dans un mémo non confidentiel du Pentagone dont voici un extrait :
Interrogé à la suite de la diffusion de cette note, Samantha Reho, une porte-parole de l’AFRICOM, a confirmé au New York Times que 11 assaillants ont été tués par les soldats américains et nigériens lors de l’accrochage de décembre. Parmi ces 11 assaillants, figuraient deux porteurs de vestes explosives. Une autre source citée par le NYT parle d’un accrochage qui aurait eu lieu près de Diffa (extrême sud du pays).
CNN a aussi eu confirmation de l’accrochage par un porte-parole du Pentagone, le major Sheryll Klinkel. Il a confirmé que « lors d’une mission dans la région du Bassin du lac Tchad, au matin du 6 décembre, une force nigéro-américaine a été prise sous le feu d’extrémistes ». 11 assaillants ont été tués et une cache d’armes découverte et détruite.
Présence renforcée
Les USA déploient officiellement 800 soldats au Niger ; après la mort de leurs quatre camarades ceux-ci vont bénéficier d’une prime de risque, l’imminent danger pay. Cette IDP s’élève à 225 $ par mois (7,50 $ par jour) et elle est versée aux personnels qui évoluent dans des zones de combat, des pays où la menace terroriste est élevée, des pays en état de guerre civile, etc.
Les Américains disposent donc de troupes au sol qui contribuent à la formation des forces nigériennes mais aussi à la lutte antiterroriste au Sahel. Mais leur présence est plus large.
Ainsi, l’US Air Force est aussi présente à Niamey où elle a déployé des drones Reaperqui effectue des missions ISR (Intelligence, surveillance, reconnaissance).
Interrogé à la suite de la diffusion de cette note, Samantha Reho, une porte-parole de l’AFRICOM, a confirmé au New York Times que 11 assaillants ont été tués par les soldats américains et nigériens lors de l’accrochage de décembre. Parmi ces 11 assaillants, figuraient deux porteurs de vestes explosives. Une autre source citée par le NYT parle d’un accrochage qui aurait eu lieu près de Diffa (extrême sud du pays).
CNN a aussi eu confirmation de l’accrochage par un porte-parole du Pentagone, le major Sheryll Klinkel. Il a confirmé que « lors d’une mission dans la région du Bassin du lac Tchad, au matin du 6 décembre, une force nigéro-américaine a été prise sous le feu d’extrémistes ». 11 assaillants ont été tués et une cache d’armes découverte et détruite.
Présence renforcée
Les USA déploient officiellement 800 soldats au Niger ; après la mort de leurs quatre camarades ceux-ci vont bénéficier d’une prime de risque, l’imminent danger pay. Cette IDP s’élève à 225 $ par mois (7,50 $ par jour) et elle est versée aux personnels qui évoluent dans des zones de combat, des pays où la menace terroriste est élevée, des pays en état de guerre civile, etc.
Les Américains disposent donc de troupes au sol qui contribuent à la formation des forces nigériennes mais aussi à la lutte antiterroriste au Sahel. Mais leur présence est plus large.
Ainsi, l’US Air Force est aussi présente à Niamey où elle a déployé des drones Reaperqui effectue des missions ISR (Intelligence, surveillance, reconnaissance).
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