L’annonce par la télévision nationale du limogeage du ministre Hassoumi Massaoudou a fait l’effet d’une bombe à Niamey. L’un des plus proches collaborateurs du président Mahamadou Issoufou et pilier du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), le parti au pouvoir, vient d’être remercié sans autre commentaire officiel.
Le tout-puissant ministre des Finances, également ancien ministre de l’Intérieur et de la Défense nationale, qui avait défié la société civile et des milliers de Nigériens avec sa loi de finances 2018, était au cœur du système politique nigérien.
Que s’est-il passé pour qu’on lui consacre à lui tout seul un léger remaniement ministériel ? Des sources concordantes, l’ancien ministre des Finances commis un acte d’indiscipline caractérisé en faisant annoncer dans sa région natale sa candidature à la future élection présidentielle de 2021, sans l’avis du président du parti.
Pas de commentaire
Selon un membre du bureau politique du PNDS, « si chacun se lève pour dire qu’il est candidat, il n’y aura plus de parti politique ». En effet, la fin du mandat du président Issoufou en 2021 et surtout son renoncement à briguer un troisième mandat donnent de l’appétit à certains responsables du parti qui se doivent, dit-on, de respecter la discipline légendaire de leur formation politique.
Ce sont les instances du parti qui décident en dernier ressort de toute question de candidature à la magistrature suprême. Interrogé par RFI sur les raisons de son limogeage, le ministre Hassoumi Massaoudou n’a pas souhaité s’exprimer.
Le tout-puissant ministre des Finances, également ancien ministre de l’Intérieur et de la Défense nationale, qui avait défié la société civile et des milliers de Nigériens avec sa loi de finances 2018, était au cœur du système politique nigérien.
Que s’est-il passé pour qu’on lui consacre à lui tout seul un léger remaniement ministériel ? Des sources concordantes, l’ancien ministre des Finances commis un acte d’indiscipline caractérisé en faisant annoncer dans sa région natale sa candidature à la future élection présidentielle de 2021, sans l’avis du président du parti.
Pas de commentaire
Selon un membre du bureau politique du PNDS, « si chacun se lève pour dire qu’il est candidat, il n’y aura plus de parti politique ». En effet, la fin du mandat du président Issoufou en 2021 et surtout son renoncement à briguer un troisième mandat donnent de l’appétit à certains responsables du parti qui se doivent, dit-on, de respecter la discipline légendaire de leur formation politique.
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