Des travailleurs migrants nigériens en Libye.
Avec pour seuls bagages un mètre de chèche autour du cou, un bidon d’eau et un sac de voyage, Ibrahim et ses compagnons sont prêts à partir, direction Sheba en Libye. Ils n’attendent plus que le véhicule tout terrain qui leur a donné rendez-vous à un point de départ situé dans un quartier périphérique d’Agadez.
Quand on leur parle du Niger qui déconseille à ses ressortissants d’aller en Libye, voici leur réponse : « Nous ne voulons même pas de travail au Niger. Nous savons où trouver du travail. Tout le temps que j’ai passé dernièrement au Niger, je vivais avec ce que j’avais gagné en Libye. Quand ma maman me dit : " Retourne en Libye et que Dieu te bénisse ", plus personne ne peut m’arrêter, même pas les autorités enfermées dans leur bureau de Niamey et qui ne nous proposent rien en échange ».
Harouna, lui, fait partie d’un autre groupe qui se prépare à partir en Libye très prochainement. Le désordre et le chaos qui règnent sur place ne les découragent pas : « On s’en remet à Dieu, c’est tout. Pour le reste, qu’on nous dise de ne pas aller en Libye pour telle ou telle raison, cela ne nous empêchera pas de partir. Au Niger, on ne trouve du travail que si on a un parent bien placé. Moi cela fait 15 ans que je vais en Libye pour travailler ».
Ces flux migratoires vers la Libye alimentent tout un pan de l’économie de la région, une économie mise en difficulté ces dernières années par les problèmes d’insécurité.
Source: RFI
Quand on leur parle du Niger qui déconseille à ses ressortissants d’aller en Libye, voici leur réponse : « Nous ne voulons même pas de travail au Niger. Nous savons où trouver du travail. Tout le temps que j’ai passé dernièrement au Niger, je vivais avec ce que j’avais gagné en Libye. Quand ma maman me dit : " Retourne en Libye et que Dieu te bénisse ", plus personne ne peut m’arrêter, même pas les autorités enfermées dans leur bureau de Niamey et qui ne nous proposent rien en échange ».
Harouna, lui, fait partie d’un autre groupe qui se prépare à partir en Libye très prochainement. Le désordre et le chaos qui règnent sur place ne les découragent pas : « On s’en remet à Dieu, c’est tout. Pour le reste, qu’on nous dise de ne pas aller en Libye pour telle ou telle raison, cela ne nous empêchera pas de partir. Au Niger, on ne trouve du travail que si on a un parent bien placé. Moi cela fait 15 ans que je vais en Libye pour travailler ».
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