Les discussions à Niamey ont tourné autour de la force mixte multinationale dédiée à la lutte contre Boko Haram composée de quatre pays du bassin du lac Tchad, auxquels il faut ajouter le Bénin.
Il s’agit de rendre cette force opérationnelle. Le concept est approuvé par l’Union africaine (UA) représentée pour la première fois à ce format de réunion en la personne du président du Conseil Paix et Sécurité, Smaïl Chergui. Les chefs d’Etat de l’UA réunis en sommet la semaine prochaine à Addis-Abeba pourraient donc officialiser leur soutien à cette force.
Un label UA qui compte, car il facilite l’assistance que pourraient apporter les partenaires internationaux. Le label UA est un trait d’union indispensable pour un endossement politique des Nations unies.
Le seul bémol c’est le faible niveau aujourd’hui de la représentation du Nigéria, pourtant concerné au premier chef par les attaques de Boko Haram. C’est un ambassadeur qui a représenté le pays. Les voisins du Nigeria ont par conséquent grincé des dents.
-
Nigeria: le Sénat valide officiellement envoi de troupes au Bénin
-
Soudan: l’ex-chef de milice Ali Kushayb condamné à 20 ans de prison par la CPI pour «crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis au Darfour»
-
Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat
-
Présidentielle en Guinée: le parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo «ne participera pas à cette mascarade»
-
Cameroun: mouvement de grève des camionneurs dans l’Adamaoua




Nigeria: le Sénat valide officiellement envoi de troupes au Bénin


