
Echauffourées sur échauffourées. A l’Alliance pour la République (Apr), c’est la guerre entre responsables politiques. Le parti de Macky Sall s’est illustré ces temps-ci par des batailles rangées. En effet, dimanche 25 avril 2021, la salle des banquets du Palais présidentiel a été transformée en borne fontaine par les responsables de l'Alliance pour la République de Sédhiou. Ils se sont donnés en spectacle alors qu'ils attendaient l'arrivée du président de la République dans la salle. Cette bagarre a éclaté alors que le leader de l'APR, Macky Sall recevait les responsables de son parti de Sedhiou ville, Goudomp et Bounkiling.
Quelques jours avant, ce sont deux responsables du Réseau des enseignants de l'Apr, à savoir Ahmed Suzanne Camara et Seydou Nourou Kane qui se sont donnés en spectacle au siège de leur parti à Dakar, à l’occasion d’une assemblée générale. N’eût été l’intervention de leurs camarades enseignants, ils en seraient venus aux mains.
Quelques jours avant, ce sont deux responsables du Réseau des enseignants de l'Apr, à savoir Ahmed Suzanne Camara et Seydou Nourou Kane qui se sont donnés en spectacle au siège de leur parti à Dakar, à l’occasion d’une assemblée générale. N’eût été l’intervention de leurs camarades enseignants, ils en seraient venus aux mains.
Joint par PressAfrik, l’un des responsables du Réseau des enseignants de l’Apr croit savoir l’origine de ce problème. Mais tout d’abord, Ahmed Suzanne Camara a tenu à préciser que ces querelles internes sont pas nouveau dans les partis politiques, surtout celui au pouvoir.
« Toujours, ce sont des combats et des batailles entre responsables. Il n'y a jamais eu d'accalmie. Ce sont des choses qu'on voit dans les partis politiques. Surtout le parti au pouvoir. Dans les autres parti, il y a aussi des difficultés, mais on le sent pas, parce que ces formations ne sont pas au pouvoir », a-t-il ajouté.
Parmi les principales raisons de ces querelles internes, il y a, selon lui, un problème de leadership, de positionnement, de poste qui se posent. « Le parti c'est aussi des ambitions. C'est vrai que la question de la structuration est toujours posée, mais je pense qu'il y a une structuration du parti. Seulement, c'est différent par rapport aux autres partis. Ce qu'on voit dans les autres partis et qu'on ne trouve pas à l'APR, c'est le fait que dans chaque département ou chaque commune, on fait des renouvellements, et il y a un bureau qui est mis en place. Il y a un secrétaire général, des adjoints ou un coordonnateur et d'autres postes », a-t-il expliqué.
Ahmed Suzanne Camara a évoqué des nominations faites par Macky Sall qui créent des frustrations. « Des gens qui n'ont aucune base se retrouvent au sommet. Ça aussi, ça crée des frustrations. Les structures comme le Réseau des enseignants de l'APR, la convergence des jeunes républicaines (COJER) ou le réseau des femmes doivent être encore plus dynamiques, plus organisées ».
Pour Camara, si le parti organise mieux ces structures, cela peut régler beaucoup de choses. Mais avec des structures qui n'existent que de nom, ça ne bouge pas. « Il n'y a pas de séminaire ni de formation, car il faut former les militants, ce n'est pas bon. Il faut former les militants sur les réalisations et les projets du chef de l'État, ils pourront les expliquer au niveau de leurs bases ».
« Toujours, ce sont des combats et des batailles entre responsables. Il n'y a jamais eu d'accalmie. Ce sont des choses qu'on voit dans les partis politiques. Surtout le parti au pouvoir. Dans les autres parti, il y a aussi des difficultés, mais on le sent pas, parce que ces formations ne sont pas au pouvoir », a-t-il ajouté.
un problème de leadership
Parmi les principales raisons de ces querelles internes, il y a, selon lui, un problème de leadership, de positionnement, de poste qui se posent. « Le parti c'est aussi des ambitions. C'est vrai que la question de la structuration est toujours posée, mais je pense qu'il y a une structuration du parti. Seulement, c'est différent par rapport aux autres partis. Ce qu'on voit dans les autres partis et qu'on ne trouve pas à l'APR, c'est le fait que dans chaque département ou chaque commune, on fait des renouvellements, et il y a un bureau qui est mis en place. Il y a un secrétaire général, des adjoints ou un coordonnateur et d'autres postes », a-t-il expliqué.
Des gens qui n'ont aucune base se retrouvent au sommetA entendre notre interlocuteur, le fonctionnement de l’Alliance pour la République peut aussi être à l’origine de frustrations conduisant à des querelles. Il estime que le parti gagnerait à renforcer ses structures et à créer des conditions que les gens se réunissent souvent. « C'est important. Il faut que les gens se parlent, se voient et se congratulent. Ça manque au niveau de l'APR. Il n'y a que le secrétariat exécutif qui se réunit. Et il peut rester trois à six mois sans se réunir. Le secrétariat exécutif ne reflète pas totalement la base. Alors qu'il doit refléter la base ».
Ahmed Suzanne Camara a évoqué des nominations faites par Macky Sall qui créent des frustrations. « Des gens qui n'ont aucune base se retrouvent au sommet. Ça aussi, ça crée des frustrations. Les structures comme le Réseau des enseignants de l'APR, la convergence des jeunes républicaines (COJER) ou le réseau des femmes doivent être encore plus dynamiques, plus organisées ».
Pour Camara, si le parti organise mieux ces structures, cela peut régler beaucoup de choses. Mais avec des structures qui n'existent que de nom, ça ne bouge pas. « Il n'y a pas de séminaire ni de formation, car il faut former les militants, ce n'est pas bon. Il faut former les militants sur les réalisations et les projets du chef de l'État, ils pourront les expliquer au niveau de leurs bases ».
Macky Sall va prendre ses responsabilités
Moussa Sow, Coordonnateur de la Convergence des jeunesses républicaines (
« Au niveau de la Cojer, nous avons une certaine stabilité depuis que je suis là. C'est un travail qui a été fait. Avant mon arrivée, on n’osait pas convoquer une réunion de la jeunesse. Mais, aujourd'hui, j'ose espérer que les gens ont reconnu le travail qui a été fait », s’est-il félicité. A partir de ce moment, il a demandé à Suzanne Camara et Cie de copier sur eux.
« Au niveau des enseignants, c'est vrai qu'il y a beaucoup de prétendants et le président de la République n'a pas encore choisi quelqu'un à la tête du Réseau des enseignants. Mais je pense qu'ils doivent privilégier le dialogue et la concertation », a-t-il suggéré.
Le responsable des jeunes du parti au pouvoir est convaincu que leur patron va prendre ses responsabilités. « Au moment venu, le président Macky Sall va prendre ses responsabilités. Il faut savoir que cette structuration nous est propre. Elle nous a permis de prendre le pays. Donc, on préfère notre structure qu'une autre qui ne va jamais gagner des élections. C'est un style qui nous est propre et je pense que depuis lors, nous sommes en train de massifier le pays et le parti ne cesse de s'agrandir. Les observateurs rêvent d'une structuration de l'APR d'une manière verticale, mais nous préférons la structuration que le président Macky Sall a bien voulue adopter », a-t-il confié à PressAfrik.
Ces frustrations, batailles rangées et querelles internes ont déjà été abordées par le journaliste et analyste politique Momar Ndiongue. Il a expliqué cela par le manque de structuration de l’Alliance pour la République. Selon M. Ndiongue, le chef de l’État "s’est très tôt reposé exclusivement sur la coalition Benno Bokk Yaakar". Et pour lui, "même si l’Apr a continué à se massifier, cela s’est fait de manière désorganisée, avec notamment des transhumants".
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