Le coordonnateur du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) était aux premières loges au Palais de Justice de Dakar, hier. Ce, pour assister Me El Hadji Amadou Sall qui faisait face au président de la Chambre d’accusation, Gallo Syr Diagne pour « manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, à enfreindre les lois du pays ». Oumar Sarr n’a pas manqué de réagir suite au placement sous mandat de dépôt de son frère de parti en chargeant le pouvoir en place. « C’est un coup du régime en place. Une intimidation contre les militants du PDS. Le pouvoir a accéléré les procédures d’intimidations et de harcèlement vis-à-vis des partisans du PDS. Nous n’allons pas nous laisser faire. Nous allons discuter et affiner des stratégies pour la libération de tous les otages politiques », promet ce dernier dans les colonnes de «l’Observateur ».
Me Hadji Amadou Sall bénéficiant d’un privilège de juridiction du fait de son statut d’avocat, ne pouvait pas être entendu par le Procureur de la République. Le dossier a été ainsi transmis à la Chambre d’accusation. Placé sous mandat de dépôt, le responsable libéral par ailleurs ancien ministre de la Justice sous Wade encourt jusqu’à cinq (5) ans de prison car sous le coup de l’article 80 qui dispose que « les manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, à enfreindre les lois du pays, seront punis d’un emprisonnement de trois (3) ans au moins et de cinq (5) ans… ».
Me Hadji Amadou Sall bénéficiant d’un privilège de juridiction du fait de son statut d’avocat, ne pouvait pas être entendu par le Procureur de la République. Le dossier a été ainsi transmis à la Chambre d’accusation. Placé sous mandat de dépôt, le responsable libéral par ailleurs ancien ministre de la Justice sous Wade encourt jusqu’à cinq (5) ans de prison car sous le coup de l’article 80 qui dispose que « les manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, à enfreindre les lois du pays, seront punis d’un emprisonnement de trois (3) ans au moins et de cinq (5) ans… ».
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