Les affrontements dans le Kordofan du Sud entraînent d'importants déplacements de population.
La rébellion dans l'Etat pétrolier du Kordofan du Sud est une source majeure de conflit entre le Soudan et le Soudan du Sud depuis que ce dernier a accédé à l'indépendance en juillet 2011. Le gouvernement soudanais accuse son voisin du Sud de soutenir les rebelles. Juba de son côté reproche à Khartoum son soutien aux insurgés installés dans Kordofan du Sud. La réalité est que chacun des deux pays abrite des mouvements rebelles qui vont régulièrement faire le coup de feu chez le voisin d'en face.
Le mois dernier, sous la pression de la communauté internationale, Khartoum et Juba ont conclu un accord visant à sécuriser leurs frontières. Les deux pays s'étaient même engagés à retirer de 10 km chacun leurs troupes positionnées en certains points des 1800 kilomètres de frontière commune.
Des pourparlers indirects entre le Soudan et le SPLM-Nord n'ont cependant pas permis de réaliser des progrès visibles. Le mouvement rebelle du Nord qui a repris les armes contre le soudan depuis juin 2011 après avoir combattu aux côtés des Soudanais du Sud pendant plus de 20 ans n'entend pas faire les frais d'un accord entre Khartoum et Juba. La reprise des affrontements avec l'armée soudanaise est aussi une façon de faire passer le message à Khartoum mais surtout à Juba.
Source: RFI
Le mois dernier, sous la pression de la communauté internationale, Khartoum et Juba ont conclu un accord visant à sécuriser leurs frontières. Les deux pays s'étaient même engagés à retirer de 10 km chacun leurs troupes positionnées en certains points des 1800 kilomètres de frontière commune.
Des pourparlers indirects entre le Soudan et le SPLM-Nord n'ont cependant pas permis de réaliser des progrès visibles. Le mouvement rebelle du Nord qui a repris les armes contre le soudan depuis juin 2011 après avoir combattu aux côtés des Soudanais du Sud pendant plus de 20 ans n'entend pas faire les frais d'un accord entre Khartoum et Juba. La reprise des affrontements avec l'armée soudanaise est aussi une façon de faire passer le message à Khartoum mais surtout à Juba.
Source: RFI
Autres articles
-
Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour
-
Nigeria: libération des 130 derniers écoliers enlevés en novembre dans une école catholique
-
Guinée: à Kindia, les citoyens espèrent le retour des libertés publiques après l'élection présidentielle
-
Mali: ouverture du sommet des chefs d’État de l'AES pour renforcer la coopération régionale
-
Centrafrique: les projets de cryptomonnaie ont surtout favorisé le crime organisé, selon un rapport




Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour


