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Otages: polémique entre le Niger et le groupe Areva sur la sécurité

Après l’enlèvement des sept salariés d'Areva en pleine nuit jeudi 16 septembre 2010 à Arlit au Niger, et dont on est toujours sans nouvelles, une polémique vient d'éclater entre le gouvernement nigérien et le géant du nucléaire sur l'efficacité de la protection des expatriés travaillant dans le pays. Niamey affirme qu'Areva a préféré une sécurité privée à l'armée. Ce dernier rétorque qu'il n'avait pas le choix.



Otages: polémique entre le Niger et le groupe Areva sur la sécurité
Ce que reproche le gouvernement nigérien à Areva, c'est d'avoir rejeté il y a quelques semaines sa proposition de prendre en charge la sécurité de ses salariés par les forces de défense et de sécurité, c'est à dire l'armée, la gendarmerie et la police nigériennes.

« C'est Areva qui a fait le choix d'assurer la sécurité de son personnel par des agents privés qui n'étaient pas armés », a souligné le porte-parole du gouvernement, ajoutant que ce « n'était pas le cas d'autres groupes miniers opérant dans la région ».

« Complicités et défaillances »


« Nous n'avons jamais refusé aucune aide d'aucune sorte » a rétorqué ce 20 septembre 2010 le géant français, faisant valoir que le Niger était un Etat souverain et qu'Areva ne fait pas ce qu'il veut dans ce pays. « Nulle part dans le monde, nos gardes ne sont armés », a insisté le groupe, évoquant un accord-cadre avec le Niger pour la protection des installations minières.

« Il y a des choses faites par Areva, comme les systèmes de gardiennage. Et il y a ce que met en place le gouvernement : les opérations de police, de gendarmerie et de l'armée », a expliqué Areva qui a également reconnu qu'il y a sans doute eu « des complicités et des défaillances».

Papa Mamadou Diéry Diallo

Lundi 20 Septembre 2010 - 15:19


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