«Je ne comprends pas les critiques que vous faites à l'équipe.» Nasser Al-Khelaïfi était passablement agacé mardi soir dans les coursives de Santiago Bernabeu. Et le président du PSG en a profité, au cours d’une intervention express face à la presse, pour livrer le fond sa pensée quant au traitement de ses joueurs par les médias ces derniers temps. En toile de fond, le patron du club parisien n’a pas digéré les critiques émises à l’encontre de son club, suite au match nul concédé face au Real Madrid le 21 octobre dernier (0-0).
Vous arrêtez de critiquer, comme ça, ça ira mieux
Nasser Al Khelaïfi, président du PSG
«Vous aviez beaucoup critiqué la performance de l'équipe après le match aller, je vous en remercie, ça nous a motivés, a-t-il lancé, cinglant. J’écoute, je vais voir si vous continuez à critiquer après ce match. Vraiment je ne comprends pas (l’attitude des médias).» Relancé sur le même thème, Nasser Al-Khelaïfi s’agace à nouveau avant de quitter les lieux : «Vous arrêtez de critiquer, comme ça, ça ira mieux.»
Cette (rapide) sortie médiatique, faite sous le coup de la déception liée au résultat défavorable de son équipe, reste peu habituelle de la part du président parisien plutôt adepte de la langue de bois et du devoir de réserve lié à sa fonction. Elle révèle surtout à quel point le clan parisien a été vexé par les divers commentaires (justifiés ou non) suite au match aller contre Madrid. Rien de mieux pour galvaniser ses troupes que de revenir à un crédo ancestral, l’anti-presse primaire. Une posture vue et utilisée à maintes reprises, quel que soit le sport et l'époque, quand il s’agit de désigner un coupable idéal : la presse. Et d'éviter ainsi de se poser les vraies questions
Avec Figaro
Vous arrêtez de critiquer, comme ça, ça ira mieux
Nasser Al Khelaïfi, président du PSG
«Vous aviez beaucoup critiqué la performance de l'équipe après le match aller, je vous en remercie, ça nous a motivés, a-t-il lancé, cinglant. J’écoute, je vais voir si vous continuez à critiquer après ce match. Vraiment je ne comprends pas (l’attitude des médias).» Relancé sur le même thème, Nasser Al-Khelaïfi s’agace à nouveau avant de quitter les lieux : «Vous arrêtez de critiquer, comme ça, ça ira mieux.»
Cette (rapide) sortie médiatique, faite sous le coup de la déception liée au résultat défavorable de son équipe, reste peu habituelle de la part du président parisien plutôt adepte de la langue de bois et du devoir de réserve lié à sa fonction. Elle révèle surtout à quel point le clan parisien a été vexé par les divers commentaires (justifiés ou non) suite au match aller contre Madrid. Rien de mieux pour galvaniser ses troupes que de revenir à un crédo ancestral, l’anti-presse primaire. Une posture vue et utilisée à maintes reprises, quel que soit le sport et l'époque, quand il s’agit de désigner un coupable idéal : la presse. Et d'éviter ainsi de se poser les vraies questions
Avec Figaro
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