Le Royaume-Uni, premier pays européen à avoir passé le seuil symbolique des 100 000 décès, annonce pour sa part la prolongation du confinement national au moins jusqu'au 8 mars. Londres durcit les restrictions pour les arrivées de pays à risque, constate notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix. Le gouvernement de Boris Johnson vient d’annoncer l’imposition d’une quarantaine à l’hôtel aux résidents au Royaume-Uni en provenance de 22 pays notamment l’Afrique du Sud, le Portugal et de l’Amérique du Sud afin d’éviter d’importer des variants du Covid potentiellement résistants aux vaccins.
L’accès au territoire est déjà interdit à la plupart des visiteurs étrangers et dorénavant les Britanniques et résidents au Royaume-Uni devront s’isoler dans des logements fournis par le gouvernement, notamment des hôtels, pendant dix jours sans exception et surtout à leurs frais. Ces voyageurs seront pris en charge dès leur arrivée et escortés directement sur les lieux de leur quarantaine. Un durcissement qui se veut dissuasif alors qu’au Parlement, la ministre de l’intérieur, Priti Patel, a déploré le fait que les gens continuaient à partir en vacances malgré le contexte actuel : « Les gens ne devraient tout simplement pas voyager. On a vu des voyageurs arriver à la gare de St Pancras avec leurs skis. C’est clairement inacceptable. On voit aussi nombre de célébrités se vanter sur les réseaux sociaux d’être dans des endroits paradisiaques. Mais partir en vacances ne fait pas partie des exemptions… », s'est-elle agacée.
Néanmoins cette mesure va moins loin qu’une quarantaine en hôtel pour toutes les arrivées, proposition finalement écartée par le gouvernement mais réclamée par l’opposition travailliste qui a critiqué une décision « trop timide et trop tardive » et accusé Boris Johnson d’« aller d’une crise à l’autre » par son manque de réactivité.
L’accès au territoire est déjà interdit à la plupart des visiteurs étrangers et dorénavant les Britanniques et résidents au Royaume-Uni devront s’isoler dans des logements fournis par le gouvernement, notamment des hôtels, pendant dix jours sans exception et surtout à leurs frais. Ces voyageurs seront pris en charge dès leur arrivée et escortés directement sur les lieux de leur quarantaine. Un durcissement qui se veut dissuasif alors qu’au Parlement, la ministre de l’intérieur, Priti Patel, a déploré le fait que les gens continuaient à partir en vacances malgré le contexte actuel : « Les gens ne devraient tout simplement pas voyager. On a vu des voyageurs arriver à la gare de St Pancras avec leurs skis. C’est clairement inacceptable. On voit aussi nombre de célébrités se vanter sur les réseaux sociaux d’être dans des endroits paradisiaques. Mais partir en vacances ne fait pas partie des exemptions… », s'est-elle agacée.
Néanmoins cette mesure va moins loin qu’une quarantaine en hôtel pour toutes les arrivées, proposition finalement écartée par le gouvernement mais réclamée par l’opposition travailliste qui a critiqué une décision « trop timide et trop tardive » et accusé Boris Johnson d’« aller d’une crise à l’autre » par son manque de réactivité.
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