
Alors que la norme voudrait qu’on ne dépasse pas le seuil de 15%. Le gré à gré est devenu donc, le nouveau jeu favori des tenants du pouvoir. En effet rien que le premier trimestre 2016, près de 63% des marchés publics ont été passés par entente directe soit 291,858 milliards Fcfa. Un chiffre qui inquiète les autorités en charge de la réglementation des passations des marchés publics. Mais les tenants du pouvoir qui ont recourt au gré à gré invoquent toujours une situation impérieuse ou encore de marché complémentaire ou secret.
Une pratique décriée par le rapport du premier trimestre 2016 de la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) qui relève une tendance haussière des marchés de gré à gré.
Toutefois en dépit de ces mises en garde on note une hausse de cette pratique du gré à gré au premier trimestre 2016 a quadruplé le plafond de 15% autorisé. En fait sur les 463.007.436.597 Fcfa qui représentent le coût de l’ensemble des marchés passés durant le premier trimestre de l’année en cours, près de 291.858.229.282 Fcfa ont été passés par entente directe. Cela constitue 63% de l’ensemble des marchés pour le premier trimestre. Et les marchés de gré à gré sont au nombre de 53 sur les 641 du premier trimestre. Dakar arrive en tête des régions en matière de marchés de gré à gré par rapport aux pôles, des 13 régions, avec 291.853.606.030 Fcfa contre 4.623.252 pour les autres régions.
Ainsi le rapport de la Dcmp, pour le 1er trimestre de l’année en cours, les marchés lancés par demande de renseignement et de prix ouvert (Drp ouvert) sont évalués à 3.248.570.555 Fcfa, soit 1% des marchés. La part des avenants durant ce trimestre est estimée à 9.387.021.645 Fcfa soit 2%. Pour ce qui est des marchés passés par Demande de proposition, leur coût s’élève à 18.520.738.648 Fcfa soit 4%. Les Appels d’offres restreints s’élèvent à 16.536.114.324, soit 4%. Quant aux Appels d’offres ouverts qui requièrent la concurrence, ils sont à 123.456.762.143 Fcfa, soit 27% des marchés. A Dakar où est concentrée l’administration, le coût des marchés durant ce trimestre est de 417.886.886.568 Fcfa contre 45.120 550 029 Fcfa pour le reste des régions.
La répartition des différents types de marchés attribue10.370.383.154 Fcfa aux services courants, soit 2%. Les marchés des prestations intellectuelles sont estimés à 19.517.518.789 Fcfa, soit 4% tandis que les marchés des fournitures engrangent 39.826.160.277 Fcfa, soit 9%.
Des marchés financés par le Budget consolidé d’investissement à hauteur de 53.034.623.768 Fcfa, le Budget de fonctionnement pour 54.618.038.656 Fcfa, les Comptes spéciaux du Trésor avec 6.119.699.104 Fcfa et l’Extérieur à 349.235.075.069 Fcfa.
Une pratique décriée par le rapport du premier trimestre 2016 de la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) qui relève une tendance haussière des marchés de gré à gré.
Toutefois en dépit de ces mises en garde on note une hausse de cette pratique du gré à gré au premier trimestre 2016 a quadruplé le plafond de 15% autorisé. En fait sur les 463.007.436.597 Fcfa qui représentent le coût de l’ensemble des marchés passés durant le premier trimestre de l’année en cours, près de 291.858.229.282 Fcfa ont été passés par entente directe. Cela constitue 63% de l’ensemble des marchés pour le premier trimestre. Et les marchés de gré à gré sont au nombre de 53 sur les 641 du premier trimestre. Dakar arrive en tête des régions en matière de marchés de gré à gré par rapport aux pôles, des 13 régions, avec 291.853.606.030 Fcfa contre 4.623.252 pour les autres régions.
Ainsi le rapport de la Dcmp, pour le 1er trimestre de l’année en cours, les marchés lancés par demande de renseignement et de prix ouvert (Drp ouvert) sont évalués à 3.248.570.555 Fcfa, soit 1% des marchés. La part des avenants durant ce trimestre est estimée à 9.387.021.645 Fcfa soit 2%. Pour ce qui est des marchés passés par Demande de proposition, leur coût s’élève à 18.520.738.648 Fcfa soit 4%. Les Appels d’offres restreints s’élèvent à 16.536.114.324, soit 4%. Quant aux Appels d’offres ouverts qui requièrent la concurrence, ils sont à 123.456.762.143 Fcfa, soit 27% des marchés. A Dakar où est concentrée l’administration, le coût des marchés durant ce trimestre est de 417.886.886.568 Fcfa contre 45.120 550 029 Fcfa pour le reste des régions.
La répartition des différents types de marchés attribue10.370.383.154 Fcfa aux services courants, soit 2%. Les marchés des prestations intellectuelles sont estimés à 19.517.518.789 Fcfa, soit 4% tandis que les marchés des fournitures engrangent 39.826.160.277 Fcfa, soit 9%.
Des marchés financés par le Budget consolidé d’investissement à hauteur de 53.034.623.768 Fcfa, le Budget de fonctionnement pour 54.618.038.656 Fcfa, les Comptes spéciaux du Trésor avec 6.119.699.104 Fcfa et l’Extérieur à 349.235.075.069 Fcfa.
Autres articles
-
Sénégal : L’hébergement et la restauration en hausse de 5% au quatrième trimestre 2024
-
Finances publiques : plus de 3900 milliards de FCFA mobilisés fin décembre
-
Finances publiques au Sénégal: une délégation du FMI reçue par les ministres Abdourahmane Sarr et Cheikh Diba
-
Impact 2030 de l'UEMOA : Le Sénégal, un acteur stratégique dans la transition énergétique
-
Le Sénégal prêt à renforcer la gouvernance bancaire avec la ratification de la nouvelle convention de l’UMOA