Hissène Habré, ancien président du Tchad, le 16 août 1983 à N'Djamena. AFP
« Jugez le ou extradez le ». Telle est en substance la position de l'Etat belge, telle que l'a exposée son représentant, Paul Rietjens, ce lundi devant la Cour internationale de justice de la Haye.
Un ressortissant belge, victime du régime de M. Habré, avait déposé plainte en 2000. L'Etat belge a toujours réclamé que justice soit faite. En 2009, face au blocage du dossier Habré, Bruxelles a saisi la Cour onusienne.
Du côté des victimes, l’arbitrage de la Cour est vécu comme un dernier recours, après 12 ans de procédures infructueuses. Mais contrairement à l'Etat belge, Jacqueline Moudeina (l'une des avocates des victimes) ne croit pas qu'Hissène Habré puisse être jugé au Sénégal. Pour elle, l'objectif est d'obtenir son extradition vers la Belgique.
Après l'Etat belge, les juges entendront les arguments de l'Etat sénégalais. Puis ils devraient trancher la question. Les décisions de la Cour internationale de justice sont contraignantes, et si par le passé les Etats-Unis ont refusé d'appliquer une de ses décisions, la plupart des Etats du monde s'y soumettent.
Source: RFI
Un ressortissant belge, victime du régime de M. Habré, avait déposé plainte en 2000. L'Etat belge a toujours réclamé que justice soit faite. En 2009, face au blocage du dossier Habré, Bruxelles a saisi la Cour onusienne.
Du côté des victimes, l’arbitrage de la Cour est vécu comme un dernier recours, après 12 ans de procédures infructueuses. Mais contrairement à l'Etat belge, Jacqueline Moudeina (l'une des avocates des victimes) ne croit pas qu'Hissène Habré puisse être jugé au Sénégal. Pour elle, l'objectif est d'obtenir son extradition vers la Belgique.
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Source: RFI
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