Que reste-t-il de Thomas Sankara, homme des idées révolutionnaires et président du Burkina Faso ? Assassiné lors du coup d’État de 1987, il continue d’être jusqu’à aujourd’hui un modèle et un souvenir à la fois douloureux et plein d’espoir pour beaucoup de Burkinabè.
Pour mesurer la portée et l’impact de ses idées et mesurer le chemin parcouru, Lucie Viver entreprend un voyage à travers le pays, guidée et accompagnée par un poète burkinabè, Bikontine. Ce dernier avait 5 ans lors de l’assassinat de Sankara. Aujourd’hui, il fait partie de la génération qui a renversé le dictateur (« l’espoir s’est planté dans nos rêves ») et cherche maintenant sa place.
Avec, comme seul bagage un stylo et son esprit artistique, Bikontine part alors à la rencontre de ses compatriotes, curieux de trouver l’esprit Sankara dans les écoles, chez les commerçants, ouvriers, paysans, chercheurs d’or, balayeuses de rues... Un médecin lui souffle une pépite philosophique : « Le poète a sa part dans la responsabilité du développement de la société. Il y a des gens qui mènent une vie heureuse, parce qu’ils ont lu un poème. »
Avec son premier film, après avoir été assistante, entre autres, de Mati Diop, Lucie Viver assure d’une certaine façon et de manière percutante la suite d’un autre documentaire, Capitaine Thomas Sankara, du Suisse et Burkinabè d’adoption Christophe Cupelin. Réalisé (et interdit de diffusion) pendant le règne de Blaise Compaoré, il fut accueilli avec un enthousiasme énorme lors du Fespaco 2015, le Festival du cinéma panafricain de Ouagadougou. Mais là, où Cupelin devait se contenter d’un savant montage d’images d’archives, Viver part à la recherche de l’héritage de Sankara après la révolution d’octobre 2014 et la chute du président Compaoré. Suivant le tracé d’une voie ferrée, 600 kilomètres, du sud-ouest au nord-est du pays, elle suit l’histoire des idées éclairantes de Sankara, mais aussi l’histoire du Burkina Faso, créé par le sang, la sueur et la créativité du peuple.
RFI : Êtes-vous sûr que « Sankara n’est pas mort » ?
Lucie Viver : J’étais attentive de laisser la porte ouverte à la réflexion. Le film a été déjà montré plusieurs fois au Burkina Faso. Et c’est toujours cet aspect qui déclenche le plus de débat parmi le public. Le film ne cherche pas à donner une réponse.
Pourquoi avez-vous décidé de suivre le tracé d’une voie ferrée au Burkina Faso pour raconter l’héritage de Thomas Sankara ?
Déjà pour une question de simplicité. Il y a une seule ligne de chemin de fer au Burkina Faso. Elle part de la Côte d’Ivoire, d’Abidjan, entre au Burkina et remonte jusqu’à Ouagadougou, et même jusqu’à Kaya. Mais la section entre Ouagadougou et Kaya n’est plus active actuellement. Ce chemin de fer part du sud-ouest jusqu’à nord-est, ce sont 600 kilomètres de trajet qui traversent de nombreuses régions, de paysages différents, des ethnies différentes, des grandes villes et des villages. Il y avait déjà cet aspect panoramique très intéressant.
Puis, la voie ferrée a été construite pendant la colonisation française et permet d’aborder aussi cette question. Surtout, c’est à l’initiative de Sankara que ce chemin de fer a été prolongé, de Ouagadougou à Kaya, sur 100 kilomètres. Et comme personne n’avait voulu aider le Burkina de Sankara pour ces travaux, ce sont les Burkinabè eux-mêmes qui ont posé ces rails, du village au village. On appelle cela aujourd’hui « la bataille du rail ». Les Burkinabè en sont très fiers. C’est quelque chose qui les a beaucoup marqué et dont ils parlent encore beaucoup aujourd’hui. Et le nouveau segment du chemin de fer s’arrête brutalement, au milieu de la brousse, parce que les travaux se sont arrêtés tout simplement peu après la mort de Thomas Sankara.
Un poète, que peut-il apporter à la société burkinabè ? Qui est Bikontine, le poète qui vous accompagne pendant cette aventure ?
Bikontine est d’origine lobi, une ethnie du sud-ouest du Burkina Faso. Il vit à Bobo-Dioulasso et écrit des poèmes. Avant de participer au film, il faisait très peu lire ses poèmes. Le film, c’est aussi l’occasion pour lui d’assumer son rôle de poète auprès de toutes les personnes qu’il rencontre pendant le voyage. Le film pose la question : quelle est la place d’un poète dans un pays qui vient juste de vivre un bouleversement. Parfois, il se sent exclu, il est un peu en retrait. Parfois, c’est lui qui va faire le lien et éclairer les choses. C’est lui qui voit les choses un peu différemment et invite à réfléchir et ressentir les choses différemment. C’est peut-être ça qu’un poète peut apporter aujourd’hui.
Les images sont souvent calmes, presque méditatives, mais le récit se montre souvent agité et révolté. Est-ce à l’image du pays que vous avez découvert ?
Tout à fait. C’est vraiment venu de notre voyage, avec Bikontine, avec les rencontres qu’on a faites. Il y a une forme de suite à l’insurrection, un événement très important. Après, il y a une réception très contrastée des choses dans le pays, avec toujours une colère, une envie ou un espoir très important. En même temps, il y a une forme de désenchantement, un désarroi par rapport à la situation qui ne va pas forcément en s’améliorant. C’est toute cette ambivalence que le film essaie de retranscrire.
Sankara n’est pas mort évoque l’espoir, le rêve, l’illusion d’une vie meilleure après la révolution de 2014. Tout cela s’est arrêté ce dernier temps avec une menace terroriste très élevée, avec des attentats, de l’insécurité, avec des centaines de milliers de Burkinabè contraintes à fuir leur domicile. Peut-on dire votre film documente une bulle d’espoir, un peu comme la bulle d’enthousiasme provoquée par Sankara jusqu’à son assassinat ?
C’est exactement ça. On a eu la chance de faire ce voyage et de tourner le film entre l’insurrection et le début des attentats. Il y en a eu avant qu’on tourne, mais c’était plus réduit et ponctuel. Cette petite « fenêtre » montre quand même quelles sont les questions essentielles que les Burkinabè se posent. Aujourd’hui, avec les attentats, l’insécurité et la crise sanitaire en plus, tout devient très compliqué, mais le film permet de se rendre compte de la situation à ce moment-là, en 2017, l’année où l’on avait tourné le film. Les préoccupations sont toujours là, même si aujourd’hui elles sont éclipsées par d’autres plus urgente du moment.
Pour mesurer la portée et l’impact de ses idées et mesurer le chemin parcouru, Lucie Viver entreprend un voyage à travers le pays, guidée et accompagnée par un poète burkinabè, Bikontine. Ce dernier avait 5 ans lors de l’assassinat de Sankara. Aujourd’hui, il fait partie de la génération qui a renversé le dictateur (« l’espoir s’est planté dans nos rêves ») et cherche maintenant sa place.
Avec, comme seul bagage un stylo et son esprit artistique, Bikontine part alors à la rencontre de ses compatriotes, curieux de trouver l’esprit Sankara dans les écoles, chez les commerçants, ouvriers, paysans, chercheurs d’or, balayeuses de rues... Un médecin lui souffle une pépite philosophique : « Le poète a sa part dans la responsabilité du développement de la société. Il y a des gens qui mènent une vie heureuse, parce qu’ils ont lu un poème. »
Avec son premier film, après avoir été assistante, entre autres, de Mati Diop, Lucie Viver assure d’une certaine façon et de manière percutante la suite d’un autre documentaire, Capitaine Thomas Sankara, du Suisse et Burkinabè d’adoption Christophe Cupelin. Réalisé (et interdit de diffusion) pendant le règne de Blaise Compaoré, il fut accueilli avec un enthousiasme énorme lors du Fespaco 2015, le Festival du cinéma panafricain de Ouagadougou. Mais là, où Cupelin devait se contenter d’un savant montage d’images d’archives, Viver part à la recherche de l’héritage de Sankara après la révolution d’octobre 2014 et la chute du président Compaoré. Suivant le tracé d’une voie ferrée, 600 kilomètres, du sud-ouest au nord-est du pays, elle suit l’histoire des idées éclairantes de Sankara, mais aussi l’histoire du Burkina Faso, créé par le sang, la sueur et la créativité du peuple.
RFI : Êtes-vous sûr que « Sankara n’est pas mort » ?
Lucie Viver : J’étais attentive de laisser la porte ouverte à la réflexion. Le film a été déjà montré plusieurs fois au Burkina Faso. Et c’est toujours cet aspect qui déclenche le plus de débat parmi le public. Le film ne cherche pas à donner une réponse.
Pourquoi avez-vous décidé de suivre le tracé d’une voie ferrée au Burkina Faso pour raconter l’héritage de Thomas Sankara ?
Déjà pour une question de simplicité. Il y a une seule ligne de chemin de fer au Burkina Faso. Elle part de la Côte d’Ivoire, d’Abidjan, entre au Burkina et remonte jusqu’à Ouagadougou, et même jusqu’à Kaya. Mais la section entre Ouagadougou et Kaya n’est plus active actuellement. Ce chemin de fer part du sud-ouest jusqu’à nord-est, ce sont 600 kilomètres de trajet qui traversent de nombreuses régions, de paysages différents, des ethnies différentes, des grandes villes et des villages. Il y avait déjà cet aspect panoramique très intéressant.
Puis, la voie ferrée a été construite pendant la colonisation française et permet d’aborder aussi cette question. Surtout, c’est à l’initiative de Sankara que ce chemin de fer a été prolongé, de Ouagadougou à Kaya, sur 100 kilomètres. Et comme personne n’avait voulu aider le Burkina de Sankara pour ces travaux, ce sont les Burkinabè eux-mêmes qui ont posé ces rails, du village au village. On appelle cela aujourd’hui « la bataille du rail ». Les Burkinabè en sont très fiers. C’est quelque chose qui les a beaucoup marqué et dont ils parlent encore beaucoup aujourd’hui. Et le nouveau segment du chemin de fer s’arrête brutalement, au milieu de la brousse, parce que les travaux se sont arrêtés tout simplement peu après la mort de Thomas Sankara.
Un poète, que peut-il apporter à la société burkinabè ? Qui est Bikontine, le poète qui vous accompagne pendant cette aventure ?
Bikontine est d’origine lobi, une ethnie du sud-ouest du Burkina Faso. Il vit à Bobo-Dioulasso et écrit des poèmes. Avant de participer au film, il faisait très peu lire ses poèmes. Le film, c’est aussi l’occasion pour lui d’assumer son rôle de poète auprès de toutes les personnes qu’il rencontre pendant le voyage. Le film pose la question : quelle est la place d’un poète dans un pays qui vient juste de vivre un bouleversement. Parfois, il se sent exclu, il est un peu en retrait. Parfois, c’est lui qui va faire le lien et éclairer les choses. C’est lui qui voit les choses un peu différemment et invite à réfléchir et ressentir les choses différemment. C’est peut-être ça qu’un poète peut apporter aujourd’hui.
Les images sont souvent calmes, presque méditatives, mais le récit se montre souvent agité et révolté. Est-ce à l’image du pays que vous avez découvert ?
Tout à fait. C’est vraiment venu de notre voyage, avec Bikontine, avec les rencontres qu’on a faites. Il y a une forme de suite à l’insurrection, un événement très important. Après, il y a une réception très contrastée des choses dans le pays, avec toujours une colère, une envie ou un espoir très important. En même temps, il y a une forme de désenchantement, un désarroi par rapport à la situation qui ne va pas forcément en s’améliorant. C’est toute cette ambivalence que le film essaie de retranscrire.
Sankara n’est pas mort évoque l’espoir, le rêve, l’illusion d’une vie meilleure après la révolution de 2014. Tout cela s’est arrêté ce dernier temps avec une menace terroriste très élevée, avec des attentats, de l’insécurité, avec des centaines de milliers de Burkinabè contraintes à fuir leur domicile. Peut-on dire votre film documente une bulle d’espoir, un peu comme la bulle d’enthousiasme provoquée par Sankara jusqu’à son assassinat ?
C’est exactement ça. On a eu la chance de faire ce voyage et de tourner le film entre l’insurrection et le début des attentats. Il y en a eu avant qu’on tourne, mais c’était plus réduit et ponctuel. Cette petite « fenêtre » montre quand même quelles sont les questions essentielles que les Burkinabè se posent. Aujourd’hui, avec les attentats, l’insécurité et la crise sanitaire en plus, tout devient très compliqué, mais le film permet de se rendre compte de la situation à ce moment-là, en 2017, l’année où l’on avait tourné le film. Les préoccupations sont toujours là, même si aujourd’hui elles sont éclipsées par d’autres plus urgente du moment.
Puis, la voie ferrée a été construite pendant la colonisation française et permet d’aborder aussi cette question. Surtout, c’est à l’initiative de Sankara que ce chemin de fer a été prolongé, de Ouagadougou à Kaya, sur 100 kilomètres. Et comme personne n’avait voulu aider le Burkina de Sankara pour ces travaux, ce sont les Burkinabè eux-mêmes qui ont posé ces rails, du village au village. On appelle cela aujourd’hui « la bataille du rail ». Les Burkinabè en sont très fiers. C’est quelque chose qui les a beaucoup marqué et dont ils parlent encore beaucoup aujourd’hui. Et le nouveau segment du chemin de fer s’arrête brutalement, au milieu de la brousse, parce que les travaux se sont arrêtés tout simplement peu après la mort de Thomas Sankara.
Un poète, que peut-il apporter à la société burkinabè ? Qui est Bikontine, le poète qui vous accompagne pendant cette aventure ?
Bikontine est d’origine lobi, une ethnie du sud-ouest du Burkina Faso. Il vit à Bobo-Dioulasso et écrit des poèmes. Avant de participer au film, il faisait très peu lire ses poèmes. Le film, c’est aussi l’occasion pour lui d’assumer son rôle de poète auprès de toutes les personnes qu’il rencontre pendant le voyage. Le film pose la question : quelle est la place d’un poète dans un pays qui vient juste de vivre un bouleversement. Parfois, il se sent exclu, il est un peu en retrait. Parfois, c’est lui qui va faire le lien et éclairer les choses. C’est lui qui voit les choses un peu différemment et invite à réfléchir et ressentir les choses différemment. C’est peut-être ça qu’un poète peut apporter aujourd’hui.
Les images sont souvent calmes, presque méditatives, mais le récit se montre souvent agité et révolté. Est-ce à l’image du pays que vous avez découvert ?
Tout à fait. C’est vraiment venu de notre voyage, avec Bikontine, avec les rencontres qu’on a faites. Il y a une forme de suite à l’insurrection, un événement très important. Après, il y a une réception très contrastée des choses dans le pays, avec toujours une colère, une envie ou un espoir très important. En même temps, il y a une forme de désenchantement, un désarroi par rapport à la situation qui ne va pas forcément en s’améliorant. C’est toute cette ambivalence que le film essaie de retranscrire.
Sankara n’est pas mort évoque l’espoir, le rêve, l’illusion d’une vie meilleure après la révolution de 2014. Tout cela s’est arrêté ce dernier temps avec une menace terroriste très élevée, avec des attentats, de l’insécurité, avec des centaines de milliers de Burkinabè contraintes à fuir leur domicile. Peut-on dire votre film documente une bulle d’espoir, un peu comme la bulle d’enthousiasme provoquée par Sankara jusqu’à son assassinat ?
C’est exactement ça. On a eu la chance de faire ce voyage et de tourner le film entre l’insurrection et le début des attentats. Il y en a eu avant qu’on tourne, mais c’était plus réduit et ponctuel. Cette petite « fenêtre » montre quand même quelles sont les questions essentielles que les Burkinabè se posent. Aujourd’hui, avec les attentats, l’insécurité et la crise sanitaire en plus, tout devient très compliqué, mais le film permet de se rendre compte de la situation à ce moment-là, en 2017, l’année où l’on avait tourné le film. Les préoccupations sont toujours là, même si aujourd’hui elles sont éclipsées par d’autres plus urgente du moment.
Un poète, que peut-il apporter à la société burkinabè ? Qui est Bikontine, le poète qui vous accompagne pendant cette aventure ?
Bikontine est d’origine lobi, une ethnie du sud-ouest du Burkina Faso. Il vit à Bobo-Dioulasso et écrit des poèmes. Avant de participer au film, il faisait très peu lire ses poèmes. Le film, c’est aussi l’occasion pour lui d’assumer son rôle de poète auprès de toutes les personnes qu’il rencontre pendant le voyage. Le film pose la question : quelle est la place d’un poète dans un pays qui vient juste de vivre un bouleversement. Parfois, il se sent exclu, il est un peu en retrait. Parfois, c’est lui qui va faire le lien et éclairer les choses. C’est lui qui voit les choses un peu différemment et invite à réfléchir et ressentir les choses différemment. C’est peut-être ça qu’un poète peut apporter aujourd’hui.
Les images sont souvent calmes, presque méditatives, mais le récit se montre souvent agité et révolté. Est-ce à l’image du pays que vous avez découvert ?
Tout à fait. C’est vraiment venu de notre voyage, avec Bikontine, avec les rencontres qu’on a faites. Il y a une forme de suite à l’insurrection, un événement très important. Après, il y a une réception très contrastée des choses dans le pays, avec toujours une colère, une envie ou un espoir très important. En même temps, il y a une forme de désenchantement, un désarroi par rapport à la situation qui ne va pas forcément en s’améliorant. C’est toute cette ambivalence que le film essaie de retranscrire.
Sankara n’est pas mort évoque l’espoir, le rêve, l’illusion d’une vie meilleure après la révolution de 2014. Tout cela s’est arrêté ce dernier temps avec une menace terroriste très élevée, avec des attentats, de l’insécurité, avec des centaines de milliers de Burkinabè contraintes à fuir leur domicile. Peut-on dire votre film documente une bulle d’espoir, un peu comme la bulle d’enthousiasme provoquée par Sankara jusqu’à son assassinat ?
C’est exactement ça. On a eu la chance de faire ce voyage et de tourner le film entre l’insurrection et le début des attentats. Il y en a eu avant qu’on tourne, mais c’était plus réduit et ponctuel. Cette petite « fenêtre » montre quand même quelles sont les questions essentielles que les Burkinabè se posent. Aujourd’hui, avec les attentats, l’insécurité et la crise sanitaire en plus, tout devient très compliqué, mais le film permet de se rendre compte de la situation à ce moment-là, en 2017, l’année où l’on avait tourné le film. Les préoccupations sont toujours là, même si aujourd’hui elles sont éclipsées par d’autres plus urgente du moment.
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