Le chômage des jeunes est un fléau au Somaliland. En 2012, selon la Banque mondiale, 75% des moins de 25 ans étaient sans emploi. Certes, le pays a réussi à avancer, quasiment seul. Il s’est développé, a construit des infrastructures, un système politique, administratif, mais les pôles économiques du pays ne sont pas très nombreux. C’est principalement l’exportation de bétail et le port de Berbera.
Selon les autorités, le Somaliland a besoin de se développer, de se diversifier, mais tout cela est freiné par l’absence de reconnaissance internationale, qui est l’autre grande attente des électeurs. Le ministre des Affaires étrangères explique que sans une indépendance reconnue par tous, le Somaliland ne peut pas obtenir de crédit des banques internationales.
Le statu quo sur la reconnaissance
C’est aussi beaucoup plus dur pour attirer les investisseurs étrangers. Le pays ne reçoit pas d’aide bilatérale non plus, elle se fait par des tiers ; ONG et agences onusiennes. Mais la reconnaissance, c’est une question extrêmement sensible, très politique. La communauté internationale est très frileuse, car elle a peur que ça donne des idées aux populations somalies situées dans d’autres pays : Ethiopie et Kenya notamment. Cela risque aussi de déstabiliser la Somalie, dont le système fédéral est déjà très fragile, au Sud.
Légalement, la reconnaissance de l’Etat Somaliland doit passer par l’Union africaine. Or, Hargeisa n’a pas le soutien de ses voisins africains, notamment les grandes puissances que sont l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Ethiopie, le Kenya. Donc, le Somaliland est pour l’instant condamné au statu quo.
Selon les autorités, le Somaliland a besoin de se développer, de se diversifier, mais tout cela est freiné par l’absence de reconnaissance internationale, qui est l’autre grande attente des électeurs. Le ministre des Affaires étrangères explique que sans une indépendance reconnue par tous, le Somaliland ne peut pas obtenir de crédit des banques internationales.
Le statu quo sur la reconnaissance
C’est aussi beaucoup plus dur pour attirer les investisseurs étrangers. Le pays ne reçoit pas d’aide bilatérale non plus, elle se fait par des tiers ; ONG et agences onusiennes. Mais la reconnaissance, c’est une question extrêmement sensible, très politique. La communauté internationale est très frileuse, car elle a peur que ça donne des idées aux populations somalies situées dans d’autres pays : Ethiopie et Kenya notamment. Cela risque aussi de déstabiliser la Somalie, dont le système fédéral est déjà très fragile, au Sud.
Légalement, la reconnaissance de l’Etat Somaliland doit passer par l’Union africaine. Or, Hargeisa n’a pas le soutien de ses voisins africains, notamment les grandes puissances que sont l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Ethiopie, le Kenya. Donc, le Somaliland est pour l’instant condamné au statu quo.
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