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Procès Hiba Thiam : 8 mois de prison ferme requis contre Dame Amar et Cie



Procès Hiba Thiam : 8 mois de prison ferme requis contre Dame Amar et Cie
Le maître des poursuites dans le procès d’Hiba Thiam, jeune fille morte « par overdose » en avril dernier, dans un appartement aux Almadies, en plein couvre-feu, a requis 8 mois de prison ferme contre Dame Amar et ses sept (7) co-prévenus.

Dans son réquisitoire, il a déclaré que ces derniers étaient tous coupables des faits d’association de malfaiteurs, de tentative d’extorsion, de détention de drogue en vue de la consommation personnelle, de violation de la loi sur le couvre-feu et de non-assistance à une personne en danger. Estimant que leur rencontre n’était pas fortuite. 

Se basant sur un message que Diadia Tall avait envoyé à Hiba Thiam, le procureur se dit convaincu que la rencontre a été programmée par les prévenus et Dame Amar leur avait demandé de venir très tôt. Donc, selon lui, « Tout est parti de Dame Amar ».

« Les différentes personnes, même si elles n’ont pas convoqué une réunion, il y a une entente parfaite, un regroupement de personnes. Et l’existence de ces faits suffit pour asseoir une association de malfaiteurs. C’est leur lieu habituel de rencontre pour s’adonner à de tels actes », a-t-il expliqué.

En ce qui concerne l’usage de drogue, le procureur a soutenu qu’il est incontestable que de la cocaïne a été trouvée dans l’appartement loué par Dame Amar.  « Cela a été prouvé par les prélèvements qui ont été faits. Ils ont tous été testés positifs de l’usage de la drogue, à l‘exception de Louty Ba. Donc, il n’y a pas possibilité de dénégation, pour ce qui est de l’usage de la drogue ». 

Pour ce qui est du délit de la non-assistance à une personne en danger, le parquetier de souligner qu'il a été démontré que « la victime était dans un état critique et les prévenus n’ont pas essayé de la secourir». En outre, le parquet a trouvé constants les faits de corruption passive retenus à l’encontre du policier Lamine Diédhiou.

Si le juge de la Chambre correctionnelle suit le réquisitoire du représentant du ministère public, le fils du défunt homme d’affaires Ameth Amar, Pape Diadia Tall, Fatoumata Jacqueline Rigal alias «Choupette», Djibril Ndiogou Bassène alias «Nekh», Alia Bakir, Lamine Diédhiou, Lamine Niane et Louty Ba seront libres. Ils sont en détention préventive depuis plus de 10 mois.

Aminata Diouf

Mercredi 13 Janvier 2021 - 21:42


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