Un pool d’avocats sous la houlette de Me Mbaye Jacques Ndiaye assure la défense des personnes handicapées dans les liens de la détention depuis vendredi pour délit de mendicité. Selon ladite partie, «la loi interdisant la mendicité est archaïque » car «établie depuis la période coloniale pour éloigner le noir du blanc». Et de préciser que «la loi a prévu que la mendicité soit permise le vendredi dans les conditions de traditions religieuses».
«La mendicité n’est nullement interdite dans le Coran et il n’y a aucun jour adapté pour tendre la main», martèle par ailleurs la défense qui indique que «ce procès ne devait pas être celui des mendiants mais celui de l’Etat car ce dernier a violé la loi car il a ratifié la convention… ». Et d’enfoncer le clou : «La mendicité est l’ultime recours d’une personne qui ne veut pas voler. Depuis Senghor, aucun président n’a pris en considération les mendiants et il faut savoir que nous sommes déjà «âme avant d’être corps…Nous sommes tous receleurs de ce délit de mendicité car nous donnons tous les jours l’aumône et à n’importe quelle heure et n’importe quel jour».
Ainsi selon ces conseils, en s’appuyant sur la loi, ces personnes doivent être toutes relaxées. Ce, d’autant plus que, posent-ils : «dans les prisons, les conditions de détention sont-elles adaptées aux personnes handicapées ».
Pis, plaide Me Amadou SY : «Il y a des moments où l’Etat même tend la main pour demander de l’aumône donc ce dernier est mal placé pour faire des reproches aux autres qui le font et qui sont dans le besoin».
«La mendicité n’est nullement interdite dans le Coran et il n’y a aucun jour adapté pour tendre la main», martèle par ailleurs la défense qui indique que «ce procès ne devait pas être celui des mendiants mais celui de l’Etat car ce dernier a violé la loi car il a ratifié la convention… ». Et d’enfoncer le clou : «La mendicité est l’ultime recours d’une personne qui ne veut pas voler. Depuis Senghor, aucun président n’a pris en considération les mendiants et il faut savoir que nous sommes déjà «âme avant d’être corps…Nous sommes tous receleurs de ce délit de mendicité car nous donnons tous les jours l’aumône et à n’importe quelle heure et n’importe quel jour».
Ainsi selon ces conseils, en s’appuyant sur la loi, ces personnes doivent être toutes relaxées. Ce, d’autant plus que, posent-ils : «dans les prisons, les conditions de détention sont-elles adaptées aux personnes handicapées ».
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