La commune de Medina Yoro Foula a vibré ce 7 août au rythme de la promotion du leadership féminin, à l’occasion d’une journée de plaidoyer en faveur de la participation des femmes dans les sphères de décisions. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de renforcement des capacités des filles et des femmes pour promouvoir leur leadership au sein des instances décisionnelles à Kolda, mis en œuvre par le COSEF en partenariat avec la Fondation Educo, avec l’appui financier de l’AECID.
Devant un public composé de femmes leaders, d’autorités administratives et locales et de représentants de la société civile, les échanges ont mis en lumière les principaux obstacles entravant l’accès des femmes aux postes de décision.
Madame Fatoumata Koita Seydi, intervenante de la journée, a pointé du doigt l’analphabétisme, le manque de formation et l’absence d’autonomie financière comme des freins majeurs au progrès des femmes dans les instances de gouvernance.
Des propos confirmés par Madame Fatou Kandé, coordonnatrice du projet, qui a mis l’accent sur l’ignorance des femmes de leurs droits, freinant ainsi leur participation active et éclairée aux processus décisionnels. Elle a plaidé pour une réponse structurelle à travers l’augmentation des classes d’alphabétisation et la multiplication des sessions de formation en leadership féminin à la base.
Outre l’aspect éducatif, la question de l’autonomisation économique a également été soulevée. Des propositions concrètes ont été émises, notamment la création de périmètres maraîchers pour améliorer les conditions de vie des femmes et leur garantir une certaine indépendance financière.
Les autorités administratives et territoriales présentes ont été interpellées sur leur rôle crucial dans l’accompagnement de ces initiatives. Leur soutien a été sollicité pour faciliter l’accès des femmes aux ressources, aux formations et aux postes de responsabilités.
Cette journée de plaidoyer constitue une étape importante dans le combat pour l’égalité des genres dans la gouvernance locale. Elle a permis de jeter les bases d’une dynamique inclusive visant à repositionner les femmes comme actrices incontournables du développement local à Kolda.
Devant un public composé de femmes leaders, d’autorités administratives et locales et de représentants de la société civile, les échanges ont mis en lumière les principaux obstacles entravant l’accès des femmes aux postes de décision.
Madame Fatoumata Koita Seydi, intervenante de la journée, a pointé du doigt l’analphabétisme, le manque de formation et l’absence d’autonomie financière comme des freins majeurs au progrès des femmes dans les instances de gouvernance.
Des propos confirmés par Madame Fatou Kandé, coordonnatrice du projet, qui a mis l’accent sur l’ignorance des femmes de leurs droits, freinant ainsi leur participation active et éclairée aux processus décisionnels. Elle a plaidé pour une réponse structurelle à travers l’augmentation des classes d’alphabétisation et la multiplication des sessions de formation en leadership féminin à la base.
Outre l’aspect éducatif, la question de l’autonomisation économique a également été soulevée. Des propositions concrètes ont été émises, notamment la création de périmètres maraîchers pour améliorer les conditions de vie des femmes et leur garantir une certaine indépendance financière.
Les autorités administratives et territoriales présentes ont été interpellées sur leur rôle crucial dans l’accompagnement de ces initiatives. Leur soutien a été sollicité pour faciliter l’accès des femmes aux ressources, aux formations et aux postes de responsabilités.
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