15 jours de prison ferme, c’est la peine infligée aux prostituées Coumba Diallo et Fatou Ndiaye. Elles comparaissaient devant la barre du Tribunal des Flagrants délits de Dakar pour outrage public à la pudeur et racolage sur la voie publique. En ce mois béni du ramadan, les deux filles n’ont rien trouvé à faire que de chercher des clients sur la voie publique et en plein jour —pour contourner le couvre-feu et chercher à gagner de quoi vivre.
Inculpée pour outrage public à la pudeur et racolage sur la voie publique, Coumba Diallo n’a pas cherché à nier les faits. « Je suis une prostituée et mon carnet sanitaire n’est plus valide depuis le 16 avril dernier. A cause de la pandémie, je n’ai pas pu le renouveler », s’est-elle défendue. Quant à Fatou Ndiaye, elle a tenu le même langage que sa collègue Coumba Diallo. « Moi aussi, je suis une prostituée et j’habite à Grand Dakar. J’ai un carnet sanitaire qui a expiré depuis le 10 avril dernier. Mais, cela fait longtemps que je ne sors plus la nuit à cause du couvre -feu. Je n’ai pas renouvelé mon carnet du fait de la Covid -19».
Le substitut du procureur a demandé l’application de la loi. Quant à l’avocat de la défense, il a plaidé pour la relaxe de ses clientes plus exactement qu’elles soient renvoyées des fins de la poursuite sans peine ni dépens. «Je demande leur relaxe, certes elles ont reconnu qu’elles s’adonnaient à la prostitution. C’est juste qu’elles n’ont pas fait leur visite sanitaire», a plaidé la robe noire. le tribunal, après délibéré, a déclaré les accusées coupables et les a condamnées à 15 jours de prison ferme.
Le Témoin
Inculpée pour outrage public à la pudeur et racolage sur la voie publique, Coumba Diallo n’a pas cherché à nier les faits. « Je suis une prostituée et mon carnet sanitaire n’est plus valide depuis le 16 avril dernier. A cause de la pandémie, je n’ai pas pu le renouveler », s’est-elle défendue. Quant à Fatou Ndiaye, elle a tenu le même langage que sa collègue Coumba Diallo. « Moi aussi, je suis une prostituée et j’habite à Grand Dakar. J’ai un carnet sanitaire qui a expiré depuis le 10 avril dernier. Mais, cela fait longtemps que je ne sors plus la nuit à cause du couvre -feu. Je n’ai pas renouvelé mon carnet du fait de la Covid -19».
Le substitut du procureur a demandé l’application de la loi. Quant à l’avocat de la défense, il a plaidé pour la relaxe de ses clientes plus exactement qu’elles soient renvoyées des fins de la poursuite sans peine ni dépens. «Je demande leur relaxe, certes elles ont reconnu qu’elles s’adonnaient à la prostitution. C’est juste qu’elles n’ont pas fait leur visite sanitaire», a plaidé la robe noire. le tribunal, après délibéré, a déclaré les accusées coupables et les a condamnées à 15 jours de prison ferme.
Le Témoin
Autres articles
-
Collectif des féministes : Pour la réforme du Code de la famille et la reconnaissance du féminicide
-
Grand Yoff : deux individus arrêtés pour cambriolages en série et blanchiment de capitaux
-
Kédougou : les fidèles invités à prier pour les enfants et chrétiens privés de Noël
-
Noël 2025 : le Président Bassirou Diomaye Faye adresse un message de paix et de solidarité à la communauté chrétienne
-
Université de Kolda : le directeur du CROUS/Z justifie la fermeture du restaurant




Collectif des féministes : Pour la réforme du Code de la famille et la reconnaissance du féminicide


