Le Registre national unique (RNU), principal outil de ciblage des ménages vulnérables au Sénégal, a vu sa couverture passer de 542 000 à un million de ménages en 2024, a annoncé mardi Loly Diouf Guèye, cheffe de la division accompagnement à la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN). Elle précise à l'APS que le RNU « intègre désormais aussi bien les ménages pauvres que ceux vulnérables face aux chocs climatiques et économiques ».
Mme Guèye intervenait à Ziguinchor lors d’un atelier régional de restitution d’une étude consacrée à la prise en compte du genre et du handicap dans le système de protection sociale. Organisée en partenariat avec l’UNICEF, la rencontre s’est tenue sous la présidence de l’adjoint au préfet, Modou Samb, en présence d’élus locaux, de services déconcentrés, de représentants de la société civile, d’associations de personnes handicapées et de partenaires techniques.
Selon la responsable de la DGPSN, la région de Ziguinchor « figure parmi les zones comptant le plus grand nombre de ménages vulnérables, derrière Dakar, Thiès et Kaolack ». La progression du RNU témoigne, selon elle, du « renforcement des capacités de l’État dans l’orientation et la coordination des interventions sociales ».
Elle rappelle que 64 000 personnes vivant avec un handicap bénéficient actuellement de la Bourse de sécurité familiale, aux côtés d’autres filets sociaux tels que le programme “Yook Kom Kom” ou le Programme de résilience agricole.
Les initiatives d’autonomisation, notamment “Yook Kom Kom”, ont permis aux ménages « d’épargner et de mobiliser plus d’un milliard de francs CFA » au sein des associations communautaires d’épargne et de crédit, a-t-elle indiqué. Ces résultats montrent, selon elle, que « de nombreux ménages sont désormais plus résilients grâce au renforcement de leurs capacités économiques ». Elle a salué l’appui de l’UNICEF ainsi que la collaboration des services de l’État, dont la DGAS et la DEEG.
Pour l’adjoint au préfet Modou Samb, les conclusions de l’étude représentent « une opportunité unique de mieux comprendre les obstacles rencontrés par les femmes, les jeunes, les populations rurales et les personnes handicapées » dans l’accès aux dispositifs de protection sociale.
Il a rappelé la situation particulière de Ziguinchor, marquée par des « vulnérabilités multidimensionnelles », l’enclavement de certaines zones et les fragilités socioéconomiques persistantes. Il a également souligné les efforts structurants engagés par le gouverneur à travers le Comité régional de gestion du handicap.
Mme Guèye intervenait à Ziguinchor lors d’un atelier régional de restitution d’une étude consacrée à la prise en compte du genre et du handicap dans le système de protection sociale. Organisée en partenariat avec l’UNICEF, la rencontre s’est tenue sous la présidence de l’adjoint au préfet, Modou Samb, en présence d’élus locaux, de services déconcentrés, de représentants de la société civile, d’associations de personnes handicapées et de partenaires techniques.
Selon la responsable de la DGPSN, la région de Ziguinchor « figure parmi les zones comptant le plus grand nombre de ménages vulnérables, derrière Dakar, Thiès et Kaolack ». La progression du RNU témoigne, selon elle, du « renforcement des capacités de l’État dans l’orientation et la coordination des interventions sociales ».
Elle rappelle que 64 000 personnes vivant avec un handicap bénéficient actuellement de la Bourse de sécurité familiale, aux côtés d’autres filets sociaux tels que le programme “Yook Kom Kom” ou le Programme de résilience agricole.
Les initiatives d’autonomisation, notamment “Yook Kom Kom”, ont permis aux ménages « d’épargner et de mobiliser plus d’un milliard de francs CFA » au sein des associations communautaires d’épargne et de crédit, a-t-elle indiqué. Ces résultats montrent, selon elle, que « de nombreux ménages sont désormais plus résilients grâce au renforcement de leurs capacités économiques ». Elle a salué l’appui de l’UNICEF ainsi que la collaboration des services de l’État, dont la DGAS et la DEEG.
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