Le phénomène de l’émigration clandestine a repris depuis quelques semaines au Sénégal. La ville de Saint-Louis, au nord du pays vit dans la tristesse. Plus d'une vingtaine de jeunes habitants principalement au quartier Pikine sont morts dans l’explosion de leur navire qui transportait plus de 200 personnes vers l’Europe. Le constat montre que la plupart des jeunes qui s’adonnent à cette pratique sont des pêcheurs.
La principale raison qui pousse les pêcheurs à rejoindre l’Europe par la mer dans des conditions très risquées, c’est l'octroi par le gouvernement sénégalais des licences de pêches à des navires étrangers. Les concernés eux-mêmes se sont confiés à Awa Ndiaye, présidente de l’Association Jappo, qui joue le rôle d’interprète entre ces migrants et les autorités espagnoles.
« Il faut reconnaitre que ceux qui viennent ces derniers temps sont tous des pêcheurs. Ils viennent soit de Saint-Louis, de Toubab Dialaw ou de Cayar. Quand je leur demande pourquoi ils s’adonnent à cette pratique, ils répondent qu’il n’y a plus de poissons en mer », a dit Mme Ndiaye, lors d’une émission sur RFM.
Elle ajoute : « Nous n’avons pas de licences de pêches, si on demande à avoir des licences, l’Etat préfère les donner aux grosses puissances, c’est-à-dire à des navires étrangers. C’est eux qui pêchent les gros poissons et nous après des jours en mer on se retrouve avec rien ».
Cette situation fait que ces pêcheurs sénégalais se retrouve face à des difficultés financières pour nourrir leurs familles. « Sachant que l’Espagne aussi est un pays où la pêche est bien pratiquée, ils se disent pourquoi ne pas venir tenter leur chance là-bas », a conclu la présidente de l’Association Jappo.
La principale raison qui pousse les pêcheurs à rejoindre l’Europe par la mer dans des conditions très risquées, c’est l'octroi par le gouvernement sénégalais des licences de pêches à des navires étrangers. Les concernés eux-mêmes se sont confiés à Awa Ndiaye, présidente de l’Association Jappo, qui joue le rôle d’interprète entre ces migrants et les autorités espagnoles.
« Il faut reconnaitre que ceux qui viennent ces derniers temps sont tous des pêcheurs. Ils viennent soit de Saint-Louis, de Toubab Dialaw ou de Cayar. Quand je leur demande pourquoi ils s’adonnent à cette pratique, ils répondent qu’il n’y a plus de poissons en mer », a dit Mme Ndiaye, lors d’une émission sur RFM.
Elle ajoute : « Nous n’avons pas de licences de pêches, si on demande à avoir des licences, l’Etat préfère les donner aux grosses puissances, c’est-à-dire à des navires étrangers. C’est eux qui pêchent les gros poissons et nous après des jours en mer on se retrouve avec rien ».
Cette situation fait que ces pêcheurs sénégalais se retrouve face à des difficultés financières pour nourrir leurs familles. « Sachant que l’Espagne aussi est un pays où la pêche est bien pratiquée, ils se disent pourquoi ne pas venir tenter leur chance là-bas », a conclu la présidente de l’Association Jappo.
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