Ce dimanche des tirs d'armes lourdes ont encore été signalés à la mi-journée près de Sibut, mais rien de comparable à la veille. Casques bleus et militaires français étaient toujours sur le terrain pour empêcher un groupe d'une centaine de miliciens du FPRC, la faction de l'ex-Seleka fidèle à Michel Djotodia, de poursuivre vers le Sud en direction de Bangui.
A Sibut ce dimanche, les habitants sont restés chez eux. Mais samedi, les détonations et le bruit lointain des affrontements avaient provoqué un début de panique. Craignant que les ex-Seleka ne cherchent à entrer en ville, les habitants s'étaient réfugiés en brousse, avant de regagner leurs maisons en fin de journée. Quelques tirs sporadiques ce dimanche donc, la colonne ex-Seleka étant éclatée en petits groupes mobiles.
Depuis vendredi les Casques bleus jouent au chat et à la souris dans cette zone boisée, avec les ex-Seleka. Samedi, les Français les ont rejoint et la confrontation aurait fait une dizaine de morts chez les miliciens.
Pour les forces internationales, l'axe Sibut-Bambari est une ligne rouge qui doit rester infranchissable pour les miliciens venus du Nord. Mais rien ne dit que les hommes du FPRC aient renoncé à passer.
Source:rfi.fr
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