Herbert Prince Kotto est éleveur de poulet, à Bangui. « Nous avons commencé cette activité depuis 2011. Au début, on a démarré avec 200 poussins. Ensuite 300 poussins. » Aujourd’hui, Herbet possède 650 poussins. Son chiffre d’affaires s’élève à près de 1 million de francs CFA par mois.
Mais avec l’eau, les gardiens, la nourriture, à la fin, il ne lui reste plus grand-chose pour subvenir à ses besoins avec quelques centaines de milliers de francs pour faire vivre sa famille. Conséquence, Herbert est bloqué pour développer son activité. Voilà pourquoi il s’est inscrit à un programme d’aide et d’accompagnement à la création d’entreprises de l’Acfpe, l’Agence centrafricaine pour la formation professionnelle et l’emploi.
Un dispositif destiné aux jeunes et aux petits patrons
La philosophie de ce dispositif est expliquée par Jean-Pierre Douzima, directeur général de l’Acfpe. « Vous connaissez la situation qui prévaut dans notre pays, avec les crises à répétitions que nous avons connu, et qui ont fait que beaucoup de jeunes ne vont plus à l’école, ont perdu tout espoir. Le fait de créer une telle structure, qui va aider ceux qui ont perdu tout espoir, à créer une activité, à redonner un sens à leur vie... ça c’est très important. », souligne-t-il.
Le dispositif cible les jeunes avec ou sans diplôme et les petits patrons comme Herbert qui souhaitent se développer. Mais avant de percevoir l’argent, un microcrédit, une formation est obligatoire.
Une formation de trois semaines
« Nous démarrons cet accompagnement par une formation qui dure 3 semaines. À l’issue des 3 semaines, le candidat est en mesure d’élaborer son plan d’affaires, et ce plan d’affaires va être soumis à nos partenaires », détaille Jean-Pierre Douzima. Puis il ajoute : « Il s’agit des institutions de microfinance qui vont mettre en place ces financements. Et une fois que les candidats vont obtenir ce financement, avant qu’ils ne démarrent leurs activités, nous allons les envoyer en stage d’immersion en entreprise pour leur permettre de maîtriser l’environnement des affaires qu’ils veulent mener, avant de pouvoir démarrer leur activité. »
Vers de nouvelles ambitions
Retour au poulailler. Si Herbert obtient ce microcrédit, il a beaucoup d’ambitions. « Avec notre vision, nous comptons mettre en place un centre avicole de production et de commercialisation. Ce centre va produire à l’aide des machines que nous recevrons grâce à l’aide de l’Afcpe ; produire nos propres poussins et les vendre aux Centrafricains », espère Herbert.
À terme, l’Acfpe envisage de former un millier de petits entrepreneurs chaque année. Dans le même temps, le gouvernement souhaite mettre en un fonds d’aide et d’appui à la création d’entreprises est en réflexion.
Source: Rfi.fr
Mais avec l’eau, les gardiens, la nourriture, à la fin, il ne lui reste plus grand-chose pour subvenir à ses besoins avec quelques centaines de milliers de francs pour faire vivre sa famille. Conséquence, Herbert est bloqué pour développer son activité. Voilà pourquoi il s’est inscrit à un programme d’aide et d’accompagnement à la création d’entreprises de l’Acfpe, l’Agence centrafricaine pour la formation professionnelle et l’emploi.
Un dispositif destiné aux jeunes et aux petits patrons
La philosophie de ce dispositif est expliquée par Jean-Pierre Douzima, directeur général de l’Acfpe. « Vous connaissez la situation qui prévaut dans notre pays, avec les crises à répétitions que nous avons connu, et qui ont fait que beaucoup de jeunes ne vont plus à l’école, ont perdu tout espoir. Le fait de créer une telle structure, qui va aider ceux qui ont perdu tout espoir, à créer une activité, à redonner un sens à leur vie... ça c’est très important. », souligne-t-il.
Le dispositif cible les jeunes avec ou sans diplôme et les petits patrons comme Herbert qui souhaitent se développer. Mais avant de percevoir l’argent, un microcrédit, une formation est obligatoire.
Une formation de trois semaines
« Nous démarrons cet accompagnement par une formation qui dure 3 semaines. À l’issue des 3 semaines, le candidat est en mesure d’élaborer son plan d’affaires, et ce plan d’affaires va être soumis à nos partenaires », détaille Jean-Pierre Douzima. Puis il ajoute : « Il s’agit des institutions de microfinance qui vont mettre en place ces financements. Et une fois que les candidats vont obtenir ce financement, avant qu’ils ne démarrent leurs activités, nous allons les envoyer en stage d’immersion en entreprise pour leur permettre de maîtriser l’environnement des affaires qu’ils veulent mener, avant de pouvoir démarrer leur activité. »
Vers de nouvelles ambitions
Retour au poulailler. Si Herbert obtient ce microcrédit, il a beaucoup d’ambitions. « Avec notre vision, nous comptons mettre en place un centre avicole de production et de commercialisation. Ce centre va produire à l’aide des machines que nous recevrons grâce à l’aide de l’Afcpe ; produire nos propres poussins et les vendre aux Centrafricains », espère Herbert.
À terme, l’Acfpe envisage de former un millier de petits entrepreneurs chaque année. Dans le même temps, le gouvernement souhaite mettre en un fonds d’aide et d’appui à la création d’entreprises est en réflexion.
Source: Rfi.fr
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