En RDC, il y a 25 ans jour pour jour, la guerre des « six jours » commençait à Kisangani, ville du nord-est du pays. Des centaines de civils ont été tués, des milliers d’autres blessés dans les affrontements qui ont opposé dans cette ville congolaise les forces ougandaises et rwandaises. Mais un quart de siècle plus tard, pas eu une seule enquête criminelle ni un seul procès n'a vu le jour. C’est ce que dénonce l’ONG Amnesty International dans son rapport « Le Congo, ça n’émeut personne ? ».
En RDC, Amnesty International évoque une impunité insupportable pour les victimes qui ne se découragent pas pour autant. En effet, 25 ans après, les témoignages rapportés par l’ONG sont poignants et le désir de justice y apparait profondément ancré. Une impunité qui, selon Amnesty, alimente encore le cycle de la violence.
Mais pour Alice Baenens, conseillère juridique, il n’est pas trop tard pour juger ces crimes :
« La justice peut encore être obtenue même 25 ans après. Et ça, on l'a vu dans bien d'autres endroits sur cette planète. On a vu des procès contre Hissène Habré des décennies après les crimes. On a vu des procès contre les Khmers rouges aussi des décennies après les crimes. Il n'y a rien qui n'empêche que des procédures soient ouvertes aujourd'hui puisque ce sont des crimes d'une telle gravité qu'ils sont imprescriptibles », explique-t-elle.
En RDC, Amnesty International évoque une impunité insupportable pour les victimes qui ne se découragent pas pour autant. En effet, 25 ans après, les témoignages rapportés par l’ONG sont poignants et le désir de justice y apparait profondément ancré. Une impunité qui, selon Amnesty, alimente encore le cycle de la violence.
Mais pour Alice Baenens, conseillère juridique, il n’est pas trop tard pour juger ces crimes :
« La justice peut encore être obtenue même 25 ans après. Et ça, on l'a vu dans bien d'autres endroits sur cette planète. On a vu des procès contre Hissène Habré des décennies après les crimes. On a vu des procès contre les Khmers rouges aussi des décennies après les crimes. Il n'y a rien qui n'empêche que des procédures soient ouvertes aujourd'hui puisque ce sont des crimes d'une telle gravité qu'ils sont imprescriptibles », explique-t-elle.
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